Les dernières pensées de Bernard Stiegler

À la demande des ayants droit de Bernard Stiegler, cet article n’est plus disponible. Nous vous prions de nous en excuser. Vous pouvez retrouver ici notre hommage à Bernard Stiegler.

Huit jours avant sa mort, le 5 août dernier, Bernard Stiegler est entré en contact avec notre rédaction. Il souhaitait publier rapidement sur le site de “Philosophie magazine” ce long article en trois parties résumant ses thèses sur la pandémie de Covid-19, la crise actuelle du capitalisme et l’Anthropocène, ainsi que deux dialogues qu’il avait menés avec des dirigeants d’entreprise, de Dassault Systèmes et du Crédit du Nord. Ces écrits étaient une base de réflexion qu’il souhaitait diffuser le plus largement possible avant sa participation au Colloque “Agir pour le vivant”, programmé à Arles du 24 au 30 août.

Conformément à son souhait et avec l’aide des programmateurs du festival et de ses collaborateurs à l’IRI (Institut de recherche et d’innovation rattaché au Centre Pompidou, à Paris), nous publions donc ces textes qui prennent aujourd’hui une importance toute particulière. Il s’agit, ni plus ni moins, d’un testament philosophique, qui, malgré sa tonalité sombre, vise à ouvrir des pistes d’action pour éclaircir notre horizon commun.

Nous sommes heureux d’offrir ces réflexions aux lecteurs, nombreux, qui regrettent la disparition de ce philosophe imaginatif et soucieux d’agir sur le monde.