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 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine
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Multi-usages

Martin Duru publié le 24 septembre 2009 4 min

De la littérature à l’architecture en passant par les sciences humaines, la radicalité de Wittgenstein, loin d’être asséchante, a irrigué tous les domaines de la création. Ou comment le mécano du langage est devenu lui-même un outil qui fonctionne.

Secouer le langage

Christine Lecerf. Spécialiste de littérature autrichienne, traductrice, elle a participé au numéro de la revue Europe consacré à Wittgenstein (n° 906, 2004). En 2010, elle fera paraître chez Laurence Teper un essai sur l’écrivain Thomas Bernhard, fasciné par Wittgenstein : Thomas Bernhard et l’air de famille.

« L’un des aphorismes des Remarques mêlées évoque “l’étrange ressemblance d’une recherche philosophique avec une recherche esthétique”. Tout lecteur de Wittgenstein en fait l’expérience : sa philosophie se lit autant qu’elle se médite. Il y a chez lui une quête parfois paralysante du mot juste qui donne à chacune de ses phrases la clarté et la solidité du diamant. Cette exigence formelle doublée d’un style de vie hors du commun ont profondément marqué les écrivains autrichiens d’après 1945. Ils ont fait de Wittgenstein l’emblème d’une modernité à reconquérir, dans un pays qui voulait encore tout ignorer de son passé nazi. Le cas le plus fameux est celui de Thomas Bernhard. Parmi toutes les “têtes philosophiques” auxquelles Bernhard a rendu un hommage artistique, Wittgenstein est sans doute celui qui a exercé sur lui la plus grande fascination. L’intégralité de son œuvre fourmille de citations et d’anecdotes empruntées à la vie et aux ouvrages de Wittgenstein. Bernhard s’est littéralement approprié le philosophe sur un mode iconoclaste, parfois même irrévérencieux : dans sa pièce Déjeuner avec Wittgenstein, il n’hésite pas à le déshabiller sur scène, et dans la nouvelle Goethe se meurt, il imagine la rencontre ratée entre le philosophe et le grand écrivain ! Aujourd’hui encore, la littérature autrichienne me semble presque “naturellement” wittgensteinienne. On y trouve toujours cette interrogation inquiète sur le langage et ses limites, et une propension aux jeux avec les mots. Elfriede Jelinek, Prix Nobel de littérature 2004, s’inscrit d’ailleurs entièrement dans cette tradition. »

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