La Nature a-t-elle toujours raison ?
Reste que les objectifs affichés d’une réduction des émissions de gaz seront loin de suffire. Face à la crise écologique, nous savons qu’il faudra aller plus loin.
Oui, mais dans quel sens ? Deux orientations s’affrontent. D’un côté, une écologie de préservation considère qu’il nous appartient de cesser d’exploiter les ressources de la nature afin de la préserver. De l’autre, une écologie de pilotage n’accorde aucun privilège particulier à l’évolution spontanée de la nature et aspire à guérir les maux environnementaux par un surcroît d’interventions scientifiques et techniques.
Entre ces deux pôles, ce sont sans doute des choix hybrides qui nous attendent. Peut-être, alors, faudrait-il reconnaître avec le philosophe Bruno Latour que la nature et l’humain ne sont plus opposés, mais mêlés l’un à l’autre. Et fatalement désaccordés ?
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