Fiat 500 (1957 et 2007). Le « pop » italien
Dans ses Mythologies (1957), Roland Barthes commençait son article sur la « Déesse », la Citroën DS19, en soutenant que l’automobile est l’équivalent contemporain de la cathédrale gothique : « une grande création d’époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s’approprie en elle un objet parfaitement magique ». Et nous pouvons lui accorder que les voitures à cette époque, comme les ordinateurs de nos jours, avaient bien ce caractère d’objets magiques. C’est aussi en 1957 que sortit la Fiat 500, qui a tout autant marqué son époque que la DS19, mais qu’il ne viendrait à l’idée de personne de comparer à une divinité. Et encore moins à ces cathédrales gothiques que la création de Citroën, vrai concentré de verres et d’ogives, ne manque pas d’évoquer.
À l’occasion des 50 ans du téléphone portable, Maurizio Ferraris, auteur du premier essai philosophique consacré au mobile, nous éclaire sur…
Pour rencontrer Maurizio Ferraris, pas moins d’une vingtaine d’e-mails, trois SMS et quelques appels ont été nécessaires. Il faut dire que ce philosophe italien est le seul à avoir développé une ontologie du téléphone portable, qui…
Dans un texte enlevé, le philosophe italien Maurizio Ferraris, compagnon de Jacques Derrida et d’Umberto Eco, dénonce l’idée qu’il nous…
Intervention. Dans la tribune qu'il a tout récemment signée sur notre site, le philosophe Maurizio Ferraris s'élève contre l…
La langue classique est, pour Roland Barthes, une arme au service des dominants et de leur idéologie. L’écrivain et sémiologue reviendra plus tard sur cette affirmation radicale.
Dans « La Chambre claire », Roland Barthes part en quête de l’essence de la photographie : capturer l’être intime du modèle.
«Le poisson pourrit par la tête, dit-on souvent chez Poujade. On retrouve ici l’ordinaire discrédit jeté sur le cerveau, dont la disgrâce fatale…
Ce philosophe italien, ami de Jacques Derrida et dont la verve n’est pas sans rappeler celle d’Umberto Eco, traite aussi bien du téléphone…
