L’Écologie sociale
Une recension de Samuel Lacroix, publié leDepuis quelques années, l’essayiste américain Murray Bookchin, décédé en 2006, est redécouvert et retraduit. Le regain d’intérêt pour sa pensée doit beaucoup à sa théorie du municipalisme libertaire, qui structure aujourd’hui la région autonome du Rojava, au Kurdistan syrien. Des assemblées de citoyens y remplacent l’État-nation par une confédération de municipalités autogérées. Le théoricien anarchiste considérait ce communalisme comme le moyen de mettre en œuvre l’« écologie sociale ». L’anthologie de textes ici réunis permet de comprendre ce programme, esquissé dès 1952 (!) par Bookchin. « La notion de domination de la nature par l’homme découle de la domination réelle de l’humain par l’humain », avance-t-il : c’est en commençant à regarder autrui comme une ressource et un vassal que le sujet humain a pu considérer le milieu naturel comme un objet à exploiter. « Il faut étudier les origines de la hiérarchie », affirme Bookchin, pour voir que, dans la nature, l’entraide (notion qu’il emprunte à Kropotkine) est tout aussi décisive que la guerre de tous contre tous qu’on a voulu y voir. Contre l’« environnementalisme », qui cherche des solutions à la marge, et la deep ecology, qui fait de l’homme, fatalement prédateur de la nature, le seul responsable de la crise, l’écologie sociale pose toutes les hiérarchies et dominations, produites et entretenues par le capitalisme, comme la source du désastre écologique. Pour ceux qui ne conçoivent pas l’écologie sans émancipation sociale, Bookchin rejoint, avec sa radicalité, les humanistes André Gorz et Ivan Illich, parmi les références majeures.
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