L'art survivra à ses ruines
Une recension de Juliette Cerf, publié leDocet omnia : « il enseigne toutes choses ». Telle est la devise du Collège de France qui prodigue, depuis 1530, un enseignement en mouvement, ouvert à tous et gratuit, celui du « savoir en train de se faire ». Le 2 décembre 2010, le peintre et sculpteur Anselm Kiefer, titulaire pour une année de la Chaire de création artistique, prononça sa leçon inaugurale, lancée par ces mots : « Il n’y a pas de définition de l’art. Toute tentative de définition se défait au seuil de son énoncé, au même titre que l’art qui ne cesse d’osciller entre sa perte et sa renaissance. » Bâtie sur les ruines de l’Holocauste, l’œuvre d’Anselm Kiefer, né en 1945, se confond avec l’histoire de son pays, l’Allemagne. Fascinée par la Kabbale et lestée d’une dimension cosmique, elle investit aussi bien « la littérature, l’astrophysique, la mystique, la théorie de l’évolution, l’alchimie, la biologie, etc. Car rien ne peut échapper à l’art ». Pourquoi ? S’il ne se réduit à aucune définition, l’art relève de « l’union parfaite entre le matériel et le spirituel. » Docet omnia ?
Rappel de notre finitude et de notre vulnérabilité, les ruines fascinent tout autant qu’elles inquiètent. Le romantisme a médité sur le passage du temps en…
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Selon l’ancien dissident soviétique et opposant à Poutine, les Russes doivent se saisir de l’occasion historique des élections présidentielles de mars pour se débarrasser d’un pouvoir illégitime.
La citation corrigée de François Morel
Au pays du Soleil-Levant se renouvelle un rite curieux et fastueux : le sanctuaire d’Isé, cœur spirituel de l’archipel, est reconstruit à l…
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Le musée du Louvre présente à Paris l’exposition “Hubert Robert, 1733-1808 – Un peintre visionnaire”, jusqu’au 30 mai 2016. L’artiste a fait des ruines son thème de prédilection.