Le divertissement
Le temps de nos amusements est-il vraiment du temps perdu ?
ÉPICURE (341-270 av. J.-C.)
La vigilance du sage à l’égard de ce qui nous divertit révèle le souci de la vie bienheureuse. Il faut distinguer, dans les plaisirs de nos divertissements, ceux qui sont naturellement limités et ceux dont le raffinement et la variation nous détournent du plaisir lui-même en nous projetant dans des désirs infinis.
PASCAL (1623-1662)
La vanité de nos divertissements ne procure pas le bonheur espéré. Le sens de cette condamnation est métaphysique. Si nous faisons tant d’efforts pour nous amuser, c’est en raison du « malheur naturel de notre condition faible et mortelle ». Nos divertissements nous détournent de la pensée de cette condition misérable.
Faites-vous primer le désir comme Spinoza, la joie à l'instar de Platon, la liberté sur les pas de Beauvoir, ou la lucidité à l'image de Schopenhauer ? Cet Expresso vous permettra de le déterminer !
Richard Shusterman, spécialiste de l’art populaire, pratique la philosophie comme un mode de vie. Proche du courant pragmatiste, il milite pour que l’expérience du corps entre de plain-pied dans le champ de la réflexion.
André Comte-Sponville donne un éclairage sur le fameux fragment des “Pensées” de Pascal sur le “divertissement”.
Martin Legros consacrera sa séance à « Rousseau et la différence entre l’homme et l’animal ».
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