Colère et temps
Une recension de Nicolas Tenaillon, publié lePeter Sloterdijk nous embarque dans une épopée tragique et ironique avec la puissance métaphorique qui caractérise sa pensée. De la colère d’Achille au « révoltisme » des terroristes musulmans, il décrit les aventures et les avatars d’un sentiment que le communisme a su exploiter dans des « grandes banques » de la revanche. En nietzschéen de gauche qui a parfois tendance à confondre protestation contre l’injustice et ressentiment, l’auteur portraiture brillamment la colère, l’un des mots d’ordre les plus terribles de l’histoire.
Il y a dans certains accès de colère ce moment magique – je ne vois pas qui ne l’aurait déjà vécu – où l’on décide de retourner son énergie rageuse…
Pour Vincent Delecroix, la colère n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle révèle les failles de l’ordre cosmique.
De Washington à Budapest en passant par Rome, la défiance à l’encontre des classes dirigeantes se traduit par l’émergence des populismes. Un mouvement planétaire ? Tour d’horizon.
Pauline Larnaudie, 27 ans, Paris
Un couple ministériel déchiré, qui ne communique plus que par journaux interposés avant d’afficher sa réconciliation dans les pages d’une presse ravie… Aucune autre démocratie, mise à part l’Italie, ne s’y serait risquée sans susciter le rire…
Comment s’en servirLorsqu’un débat se déroule si mal que vous n’avez plus aucune chance de convaincre l’auditoire par de nouveaux arguments, affectez la colère en haussant le ton, en jetant un objet par terre, en vous disant outré par les procédés…
Comment expliquer les accès de violence que la France traverse ? C’est que la colère n’est plus contenue dans un monde fait de gagnants et de…
Delépine et Kervern ont encore frappé. Fidèles à eux-mêmes, dans leur dernière comédie sociale Effacer l’historique, les deux…