Se noyer dans l'alcool ?
Une recension de Catherine Portevin, publié le« Oui, c’est triste, mais c’est ainsi. Les poètes maudits et les clochards célestes sont maintenant loin derrière nous », affirme Alexandre Lacroix en préface de cette réédition en poche. C’est pourtant à ces has-been, génies imbibés et écrivains soûlographes, que l’auteur rend une forme d’hommage en suivant les vapeurs de l’alcool dans la littérature moderne, des Paradis artificiels de Baudelaire à Marguerite Duras, en passant par les Kerouac, Bukowski et le Consul d’Au-dessous du volcan de Lowry, tous noirs et flamboyants. En filigrane, fascination et dégoût. Et un constat : se noyer dans l’alcool, comme Baudelaire plongeait au fond du gouffre « Enfer ou Ciel qu’importe, pour y trouver du Nouveau », a perdu sa force transgressive. Ne restent que la nostalgie sans horizon et la réalité du désespoir.
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