Parrain du 7e art
« Mon fils est mort. Je n’éprouve pas de chagrin. La souffrance est une toile peinte. Les larmes ne me font pas mieux toucher le monde. En mourant, mon fils devient mon fondateur. Cette perte est ma fondation. » C’est sur ces phrases d’Emerson, prononcées en voix off, que s’ouvre Un conte de Noël, film d’Arnaud Desplechin. Emerson est un philosophe qui a une descendance assez rare : il a influencé plusieurs générations de cinéastes.
Pendant une bonne partie du XXe siècle, son œuvre tombe pourtant dans l’oubli. Jusqu’à sa redécouverte, au début des années 1980 par Stanley Cavell. Ce dernier montre que la philosophie perfectionniste de son aîné, qui invite à rechercher sans cesse une meilleure version de nous-mêmes, est une formidable source d’inspiration pour le cinéma.
Alors que débute ce mois-ci le Festival de Cannes, une ombre plane sur de nombreux films présentés ces dernières années sur la Croisette. Celle du…
Dans ce court essai de 1844, le penseur américain explore le versant métaphysique du deuil, dont il a fait “l'expérience” avec la mort de son fils…
Spécialiste de philosophie antique et médiévale, auteur d’essais sur la religion chrétienne, le philosophe Rémi Brague a vu et aimé le dernier…
Le philosophe américain Stanley Cavell, partisan du « perfectionnisme moral », est décédé à l’âge de 91 ans. Spécialiste du cinéma…
Hors des champs traditionnels, l’œuvre de Stanley Cavell se nourrit des travaux de Wittgenstein, du théâtre shakespearien et des comédies…
Subir l’injustice plutôt que la commettre ? Telle est la question socratique qui anime Une vie cachée (en salles le 11 décembre), le dernier…
En 1947, Jimmy P., un Indien Blackfoot revient de la guerre en proie à un lourd traumatisme. Son cas est un défi pour la psychanalyse. Un…
1803Il naît à Boston dans une famille modeste et puritaine.1817Il entre à l’université Harvard, où il déprime et s’ennuie.1832Il voyage en Europe où il rencontre le philosophe John Stuart Mill, l’écrivain Thomas Carlyle et le botaniste Antoine…