La Politesse : Et autres essais
Une recension de Jean-Sébastien Josset, publié leLe discours sur « La politesse » est prononcé par Henri Bergson en 1885 puis en 1892 lors d’une cérémonie de remise de prix au lycée Henri-IV, à Paris. L’auteur y construit un problème central de son œuvre à venir, celui de l’éducation civique et tente de comprendre comment se forme la « vraie politesse », éthique et politique : « Est-ce une science, un art ou une vertu ? » Pour répondre à cette question, qui aboutit en 1932 dans Les Deux Sources de la morale et de la religion, le philosophe définit les différents degrés de la politesse que sont les « civilités » ou encore la « science des bonnes manières », l’« amour de l’égalité » et la « sensibilité morale ». Bergson voit en chacune de ces facettes de la politesse autant d’obstacles à la constitution de la « vraie politesse », celle qui amène idéalement « les citoyens à mieux se connaître et à mieux s’aimer les uns les autres » : « Une grande bonté naturelle en est le fond ; mais cette bonté resterait peut-être inefficace si la pénétration de l’esprit ne s’y joignait, la finesse, et une connaissance. » Préfacée par Frédéric Worms qui resitue les enjeux du texte dans l’œuvre du philosophe, cette édition est augmentée de deux autres discours, « La spécialité » (1882) et « Le bon sens et les études classiques » (1895).
Son goût herbeux serait l’incarnation par excellence de la cinquième saveur, chère aux Japonais. Le matcha, ce thé moussu au vert éclatant, a le goût…
En partenariat avec les Presses universitaires de France, Philosophie magazine propose chaque jour une entrée du «Dictionnaire philosophique» d'André Comte-Sponville. Aujourd'hui: « Politesse ».
À ne voir dans les règles de civilité que le masque de l’hypocrisie sociale, nous autres, Modernes, avons oublié leurs vertus libératrices, soutient le philosophe Philippe Raynaud. Explications.
Sous ses apparences de civilité, cette injonction s’apparente davantage à un ordre, à la limite entre la mise en quarantaine et l’insulte. Un peu comme si le temps suspendait son vol du fait d’une grève des aiguilleurs du ciel.
On n’en finit plus de dénoncer les incivilités, signes dont la fréquence témoignerait d’une « décivilisation ». Mais la politesse est-elle un gage de…
Face à la progression de la pandémie, doit-on vraiment attendre que les habituels essais cliniques prouvent l’efficacité d’un médicament avant de…
L’ouvrage / Essais de théodicée (1710)L’auteur / Gottfried Wilhelm LeibnizRésumé / « Dieu n’a pas créé le mal sur la Terre et ne l’a pas non plus laissé surgir par faiblesse, mais il a juste choisi le monde, parmi tous ceux qui auraient pu…
D’un côté, les « schizos », ceux pour qui le moi n’a aucune unité et qui prônent l’ouverture des possibles. De l’autre, les « paranos », qui cadenassent leur ego et visent la perfection. Deux tendances qui ont eu leurs maîtres et leurs…