Georges Bataille. Biographie
Georges Bataille est né le 10 septembre 1897 à Billom (Puy-de-Dôme). Après des études au lycée de Reims, il se convertit au catholicisme en 1914. Il songe à rejoindre les ordres mais, passionné par l’histoire, en particulier par le Moyen Âge, il préfère entrer à l’École nationale des chartes. Ayant finalement perdu la foi, il soutient sa thèse en 1922, sur un conte du XIIIe siècle, « L’Ordre de chevalerie ». Débute alors une longue carrière de bibliothécaire à la Bibliothèque nationale de Paris. Parallèlement, Bataille découvre avec passion l’œuvre de Nietzsche, qui nourrit son rejet croissant du christianisme. En revanche, il adresse de vives critiques au mouvement surréaliste mené par André Breton.
Son goût pour l’érotisme et sa fascination pour le sacrifice le classent parmi les penseurs sulfureux. Mais Georges Bataille est bien plus pour le…
Bataille n’a eu de cesse de dynamiter la philosophie, de mettre en miettes le bien, le juste, la mesure. Passé de l’autre côté du miroir, il est le penseur du mal, de l’excès, du négatif, de l’érotisme qu’il considère comme autant d…
Ce n’est pas seulement une chasse heureuse qu’invoquent les peintures préhistoriques. Selon Georges Bataille, elles expriment notre rapport à la mort, la part maudite de la violence et de l’érotisme.
Pour Philosophie magazine, Michel Onfray s’est rendu aux temples de Khajuraho et au Taj Mahal et s’est replongé dans la lecture du Kama Sutra. À…
Philippe Forest a été récompensé mardi 7 juin 2016 par le prix Goncourt de la biographie pour son ouvrage consacré à “Aragon”, dont il éclaire le “mentir vrai”.
Alors que les questions politiques tendent de plus en plus à se poser dans le seul langage de la dette et de son remboursement, tendance accrue par la crise, le théâtre s’empare de la question de la dépense comme d’une question…
Trésorier-payeur : sous ce titre énigmatique, l’écrivain Yannick Haenel offre une réflexion généreuse sur la dépense dans un dernier roman…
La « fatigue » est l’un des trois sentiments dominants chez les Français, avec « l’incertitude » et « l’inquiétude »…