Moyen-Orient. ‘Hijab
Loin de désigner seulement le voile porté par certaines musulmanes, le terme plonge ses racines dans l’Antiquité.
Avant d’en venir à désigner ce foulard cachant les cheveux et le cou, et laissant apparaître l’ovale du visage, en arabe, le mot ‘hijab est d’abord un terme abstrait, connotant la séparation entre profane et sacré. Ainsi, durant la prière, un ‘hijab – « rideau invisible » – sépare le croyant « de ceux qui ne croient pas à la vie future » (Coran, 17:45). ‘Hijab serait donc plus proche de « membrane » que de « voile ». Du reste, c’est de ce même mot que l’on désigne le diaphragme, cloison séparant l’abdomen et le thorax. En ce sens, ‘hijab doit être considéré comme l’équivalent du mot grec phrenos – « diaphragme », mais aussi siège de l’âme, que l’on retrouve par exemple dans « schizophrénie ».
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