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Pascal Ory. © Bruno Levy/Divergence

Israël

Pascal Ory : “Sous couvert d’antisionisme, une partie de la gauche radicale se montre accueillante à la judéophobie”

Pascal Ory, propos recueillis par Ariane Nicolas publié le 13 octobre 2023 9 min

Depuis l’attaque du Hamas contre Israël, une partie de la gauche radicale se distingue en refusant de condamner clairement ce que certains qualifient pourtant de « pogrom ». L’historien et académicien Pascal Ory, auteur de De la haine du Juif (Bouquins, 2021), explique pourquoi cette ambiguïté n’a rien d’étonnant.


 

Certains élus de la France insoumise sont accusés de relativiser l’horreur des massacres commis par le Hamas au sud d’Israël, en refusant de qualifier ces crimes d’actes “terroristes”. Qu’en pensez-vous ?

Pascal Ory : L’attaque commise par le Hamas près de Gaza est indéniablement terroriste et judéophobe, puisque dans la logique du Hamas, la distinction entre Juif et sioniste n’existe pas. On peut même penser que l’aspect religieux de leur haine leur a fourni une énergie supplémentaire pour lancer ces assauts. Cette dimension religieuse est d’ailleurs l’un des éléments qui distinguent le Hamas du Fatah, parti politique qui luttait dans les années 1970 contre l’occupation israélienne, y compris par la violence, mais sans dimension islamiste revendiquée – nombre de ses membres étaient athées ou chrétiens. Jamais le Fatah n’aurait attaqué une rave party comme le Hamas l’a fait. En réalité, nous assistons aujourd’hui à la cristallisation d’une tendance qui est née dès l’exode des populations palestiniennes en 1948, et qui consiste à passer insensiblement de l’antisionisme à l’anti-judaïsme. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a lui-même aggravé cette tendance, puisqu’il a fait passer une loi en 2018 faisant définitivement d’Israël l’État des Juifs. Donc forcément, si l’on s’attaque à l’un, on s’attaque à l’autre.

“Il y a trois âges de la haine anti-juive : haine monothéiste (âge ancien), athée (âge moderne), mondialisée (âge postmoderne)” Pascal Ory

 

La France insoumise parle seulement d’une “offensive armée de forces palestiniennes”. Diriez-vous que son communiqué, par cet euphémisme, est antisémite ?

On arrive au moment où il devient vraiment très difficile de faire la distinction entre antisionisme et antisémitisme. On peut penser que la plupart des cadres de la France insoumise ne sont pas islamistes, et donc que leur attitude n’est pas judéophobe. Ils sont pro-palestiniens, anti-israéliens. Évidemment, jusqu’au bout, vous aurez un certain nombre de militants ou d’intellectuels qui maintiendront la distinction, en arguant – et à raison – que l’on peut même être Juif et antisioniste. Si vous êtes uniquement dans la stratégie politique, vous pouvez tenir jusqu’à la mort un discours disant « Je distingue les Juifs des sionistes ». Mais je crois que votre question permet surtout de mettre en relief la mécanique du terrorisme, qui est de semer la division et d’empêcher toute conciliation. Le but premier des terroristes, ce n’est pas de tuer des bébés. Tuer des bébés, ça permet de faire couler un fleuve de sang qui remette en cause tous nos fondamentaux philosophiques. On se demande soudain : jusqu’où vont vos valeurs ? Quel est notre rapport à l’humanité ?

 

De nombreux Israéliens ont qualifié ces meurtres de masse de “pogroms” ou de “rafles”, de sorte à insister sur leur caractère antisémite. Ces qualificatifs vous paraissent-ils justifiés ?

Il est évident que du point de vue israélien, parler de « pogrom » est une manière de rattacher ce qui se passe actuellement à une tradition anti-juive millénaire, puisque des pogroms ou des rafles, vous en avez déjà au Moyen Âge. Cela permet de fédérer les Juifs à l’intérieur du pays et de mobiliser les communautés juives à travers le monde. Il ne me semble donc pas que « pogrom » soit un abus de langage : il s’agit bien de massacre de civils juifs parce qu’ils sont Juifs, avec derrière une instrumentalisation des émotions populaires par différentes instances politiques. Le mot « rafle » me semble peut-être moins adapté, car il suppose qu’un État en soit l’instigateur. Or ce n’est pas le cas.

“L’antisémitisme est une constante dans ce que l’on pourrait appeler le socialisme autoritaire. Dès le XIXe siècle, une bonne partie de l’extrême gauche assimile les milieux économiques favorisés, donc l’adversaire, aux Juifs” Pascal Ory

 

Vous employez le terme “judéophobe” plutôt qu’“antisémite”. Pour quelles raisons ?

Dans mon livre, je distingue trois âges de la haine anti-juive : haine monothéiste (âge ancien), haine athée (âge moderne), haine mondialisée (âge postmoderne). La première haine naît il y a 2000 ans, avec le christianisme. Avant, dans le monde romain, les Juifs ne dérangent pas grand monde, ils sont pour ainsi dire des polythéistes comme les autres. Lorsqu’ils sont attaqués, comme avec la destruction du temple de Jérusalem en l’an 70, c’est pour des motifs politiques et non religieux. C’est bien le christianisme qui invente la judéophobie, c’est-à-dire la haine spécifique du Juif en tant que Juif. À partir du XVIIIe siècle, on observe un deuxième âge de la haine anti-juive, qui correspond à une haine athée, matérialiste, scientifique, une façon de rationaliser une judéophobie ancestrale. Des intellectuels construisent ou reconstruisent le monde en évacuant la référence à la religion. Comment peut-on haïr le Juif sans croire en Dieu ? C’est possible, ça s’appelle « l’antisémitisme ». Cette haine antisémite culmine pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis, alors qu’on pensait les deux premières formes de haine anti-juive à peu près disparues, une nouvelle forme de judéophobie se structure, mondialisée, à dimension géopolitique. Bien qu’elle ait connu des frémissements au XIXe siècle avec les premières implantations de colons au Proche-Orient, qui avaient déjà suscité la colère des Bédouins – on ne parlait pas de Palestiniens à l’époque –, son moteur est l’existence de l’État d’Israël. Nous sommes en plein dans ce troisième âge.

 

Vous montrez que la gauche française s’accommode du deuxième âge (athée) au XIXe siècle, qu’elle en est même le ferment.

La haine athée est une modernisation de la haine monothéiste des Juifs. Le journaliste allemand Wilhelm Marr, qui invente le mot « antisémitisme » en 1879, est un intellectuel athée d’extrême gauche. En France, au XIXe siècle, des penseurs comme Proudhon, Fourier, certains communards blanquistes développent une pensée ou ont des expressions fortement antisémites. C’est une constante dans ce que l’on pourrait appeler le socialisme autoritaire. Tous leurs représentants ne sont pas antisémites, bien sûr, mais ils sont nombreux à l’être. Ayant des adversaires dans les milieux économiques, certains socialistes, sous une certaine forme radicale, cultivent l’idée que les Juifs sont surreprésentés à ce niveau-là. Ils ne se rendent peut-être pas compte, ou bien ce n’est pas leur problème, mais ces athées puisent leur imaginaire dans le Moyen Âge chrétien, où les Juifs étaient exclus des métiers liés à la terre et poussés à s’investir par exemple dans la finance. Pour la même raison, ces socialistes seront également anti-maçonniques. Rappelons qu’en 1920, pour entrer au Parti communiste français, il faut démissionner de la franc-maçonnerie.

“La haine athée est une modernisation de la haine monothéiste des Juifs” Pascal Ory

 

Ce passé intellectuel a laissé des traces, à gauche ?

On a un peu oublié cet héritage car l’affaire Dreyfus est passée par là. Depuis un siècle, la judéophobie est majoritairement ancrée à droite et l’antisémitisme de gauche s’est dilué dans la social-démocratie. Mais il ressurgit ponctuellement, dans des moments de crise. Par exemple, en 1939, au sein du parti socialiste (SFIO), certains laissent entendre que Léon Blum, qui était Juif, est un peu trop va-t-en guerre face à Hitler... Chez les communistes, la période stalinienne a bien montré qu’on pouvait être marxiste-léniniste et antisémite. Du côté des gauchistes, la digue a lâché quand Israël, État initialement pétri de socialisme, s’est peu à peu droitisé. À partir des années 70, il se développe ainsi une façon d’être à l’extrême gauche qui consiste à attaquer l’État d’Israël. Des militants français vont par exemple faire des stages en Palestine. Aujourd’hui, l’effondrement mondial du modèle marxiste a déplacé, pour ces intellectuels et ces militants, la figure messianique du prolétaire vers l’immigré. En se « racialisant », cette partie de la gauche radicale est dès lors accueillante à une problématique qui, sous couvert d’antisionisme, peut se superposer à la judéophobie, tout comme il y a cent ans, l’antijudaïsme « religieux » pouvait se révéler accueillant à l’antisémitisme « racial ».

 

Ce qui fait dire à certains qu’il existe bien historiquement une gauche “rouge-brune”.

Le négationniste français Paul Rassinier, ancien résistant et déporté, vient de la gauche socialiste. Si Robert Faurisson participe plutôt d’un itinéraire anticonformiste et complotiste, il se retrouve soutenu par des revues marxistes comme La Guerre sociale ou La Vieille Taupe, ou en Italie L’Internazionalista. Leur thèse est que le programme d’extermination nazi est une légende capitaliste visant à diaboliser le fascisme en occultant la responsabilité du capitalisme dans le bellicisme de 1939 ou le colonialisme. Citons encore, dans ce noyau militant, des sympathisants des Khmers rouges comme le Français Serge Thion, des maoïstes comme le Belge Jean Thiriart ou des bordiguistes comme l’Italien Cesare Saletta.

“À partir des années 70, il se développe une façon d’être à l’extrême gauche qui consiste à attaquer l’État d’Israël” Pascal Ory

 

Le troisième âge dont vous parlez renvoie à une haine antijuive mondialisée, qui prend sa source dans le conflit israélo-palestinien. Comment la gauche radicale y prend-elle part, l’a-t-elle encouragée ?

Depuis un demi-siècle, la géopolitique moyen-orientale est devenue progressivement, et de loin, le principal moteur de la nouvelle judéophobie. Cet âge commence véritablement avec les Frères musulmans, des islamistes qui ont, ne l’oublions pas, pris des leçons de stratégie auprès des bolchéviques. Sayyid Qutb, nationaliste du parti Wafd converti au fondamentalisme, publie au début des années 1950 une brochure, Notre Combat contre les Juifs, qui récapitule le procès islamiste, partant du principe que « depuis les premiers jours de l’islam, le monde musulman a toujours dû affronter des problèmes issus de complots juifs ». Du côté du Hamas, si l’objectif final du mouvement est un pays où les trois religions abrahamiques cohabiteront pacifiquement « à l’ombre de l’islam », donc dans la situation inégalitaire qui était celle des États islamiques anciens, la lecture judéophobe est d’une parfaite clarté : la référence aux Protocoles des sages de Sion [un célèbre faux, inventé de toutes pièces par la Russie tsariste pour calomnier les Juifs] est récurrente, ce qui transforme l’histoire en un vaste complot juif.

 

La dérive que vous décrivez est-elle propre à la France ?

Non. La particularité française, c’est même exactement l’inverse de ce que certains peuvent penser. L’affaire Dreyfus, c’est d’abord la preuve non pas que la France est un pays antisémite, mais qu’il y avait des officiers juifs dans l’armée, ce qui était impossible en Allemagne par exemple. Et l’affaire se termine par la victoire des dreyfusards ! Donc, on ne peut pas en tirer la conclusion que les Français auraient tendanciellement un problème avec les Juifs. Il y avait au contraire un modèle d’intégration à la française qui fonctionnait bien mieux que dans beaucoup d’autres pays. On reste dans une histoire mondiale pour les trois stades que je mets en évidence dans De la haine du Juif. D’ailleurs, à l’heure actuelle, les manifestations pro-palestiniennes ont lieu un peu partout dans le monde, et en Europe, en Angleterre aussi bien qu’en France.

“Depuis un demi-siècle, la géopolitique moyen-orientale est devenue progressivement le principal moteur de la nouvelle judéophobie” Pascal Ory

 

La France a la population juive la plus élevée d’Europe, 550 000 personnes environ, et une population musulmane exactement dix fois plus importante, largement favorable à la Palestine. Y a-t-il un risque que le conflit s’importe chez nous ?

Depuis quelques années, les sciences sociales rendent effectivement compte d’une parole judéophobe qui s’étend chez les immigrés musulmans. Le week-end dernier, alors que l’opération du Hamas était en cours, j’animais un dialogue dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire à Blois (41), sur la question d’Israël. À la fin, une participante s’est levée et nous a dit : « Bonjour, je suis enseignante, que me conseillez-vous de répondre à mes élèves qui risquent de me dire, lundi matin : “C’est bien fait pour les Juifs ?” » J’étais assez démuni, et je crois que nous le sommes tous actuellement. Ce conflit nous confronte véritablement au tragique de l’histoire. La tragédie, telle que je la définis, c’est quand la solution est pire que le problème, mais que c’est la seule solution envisageable. Si l’on souhaite que le tragique continue, alors il faut agir exactement comme on le fait depuis des années. Mais pour les Israéliens, cela se terminera dans un siècle ou deux par le seul choix qui restera : la valise ou le cercueil. La seule réponse à cette impasse géopolitique serait géopolitique : l’arbitrage forcé des grandes puissances. Si on laisse jouer les idéologies et les émotions, c’est la catastrophe.

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