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 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine
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Citations - bac philo : citations

Une beauté naturelle est une belle chose ; la beauté artistique est une belle représentation d'une chose
Emmanuel Kant
“Critique de la faculté de juger” (1790), II, §48, trad. A. Renaut, Flammarion, GF, 2015
Le beau est ce qui est représenté sans concept comme objet d'une satisfaction universelle
Emmanuel Kant
“Critique de la faculté de juger” (1790), I, 1, 1ère section, 2ème moment, trad. A. Renaut, Flammarion, GF, 2015
Seul ce que l’on n’a pas aussitôt l’habileté de faire du simple fait qu’on le connaît de la manière la plus parfaite relève de l’art
Emmanuel Kant
“Critique de la faculté de juger” (1790), §43, trad. A. Renaut, Flammarion, GF, 2015
S’ils veulent qu’absolument vous leur parliez d’un créateur, répondez que les choses ayant toujours été ce qu’elles sont, n’ayant jamais eu de commencement et ne devant jamais avoir de fin, il devient aussi inutile qu’impossible à l’homme de pouvoir remonter à une origine imaginaire qui n’expliquerait rien et n’avancerait à rien
Donatien Alphonse François de Sade
“La Philosophie dans le boudoir”, « La Religion », 1795
En leur faisant sentir la nécessité de la vertu uniquement parce que leur propre bonheur en dépend, ils seront honnêtes gens par égoïsme, et cette loi qui régit tous les hommes sera toujours la plus sûre de toutes
Donatien Alphonse François de Sade
“La Philosophie dans le boudoir”, « La Religion », 1795
Il est nécessaire qu’il y ait de l’inégalité parmi les hommes, cela est vrai ; mais cela étant accordé, voila la porte ouverte non seulement à la plus haute domination, mais à la plus haute tyrannie
Blaise Pascal
“Pensées” (1670), « Mélanges », 473, Gallimard, 2004
La seule religion contre la nature, contre le sens commun, contre nos plaisirs, est la seule qui ait toujours été
Blaise Pascal
“Pensées” (1670), XXI, « Perpétuité », 267, Gallimard, 2004
Car enfin, qu’est ce qu’un homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout, infiniment éloigné de comprendre les extrêmes
Blaise Pascal
“Pensées” (1670), XV, « Transition de la connaissance de l’homme à Dieu », 185, Gallimard, 2004
Tous les hommes recherchent d’être heureux. […] C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu’à ceux qui vont se pendre. Et cependant depuis un si grand nombre d’années jamais personne, sans la foi, n’est arrivé à ce point où tous visent continuellement
Blaise Pascal
“Pensées” (1670), X, « Le souverain bien », 138, Gallimard, 2004
Ainsi l’homme est si malheureux qu’il s’ennuierait même sans aucune cause d’ennui par l’état propre de sa complexion. Et il est si vain qu’étant plein de mille causes essentielles d’ennui, la moindre chose comme un billard et une balle qu’il pousse suffisent pour le divertir
Blaise Pascal
“Pensées” (1670), VIII, « Divertissement », 126, Gallimard, 2004
Si notre condition était véritablement heureuse, il ne faudrait pas nous divertir d’y penser
Blaise Pascal
“Pensées” (1670), III, « Misère », 66, Gallimard, 2004
Le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais
Blaise Pascal
“Pensées” (1670), II, « Vanité », 43, Gallimard, 2004
[Imagination], cette maitresse d’erreur et de fausseté, et d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours
Blaise Pascal
“Pensées” (1670), II, « Vanité », 41, Gallimard, 2004
Le bonheur consiste en l’exercice plaisant de nos facultés
William Morris
“La société de l’avenir”, conférence donnée devant la Ligue socialiste de Hammersmith, novembre 1887
L’art est l’expression par l’homme de la joie qu’il tire de son travail
William Morris
“L’Art en ploutocratie”, conférence au Russell Club d’Oxford, 7 novembre 1883
Notre parler à ses faiblesses et ses défauts, comme tout le reste. La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes. Nos procès ne naissent que du débat de l’interprétation des lois ; et la plupart des guerres, de cette impuissance de n’avoir su clairement exprimer les conventions et traités des princes
Michel Eyquem de Montaigne
“Essais” (1580-1590), Livre II, Chapitre 12
Si la peur accable ainsi les mortels, c’est qu’ils observent sur la terre et dans le ciel mille phénomènes dont les causes leur sont cachées et qu’ils attribuent à la volonté divine
Lucrèce
“De rerum natura”, I, 146-158, trad. J. Kany-Turpin, Flammarion, 1997
Nous ne connaissons a priori des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes
Emmanuel Kant
“Critique de la raison pure” (1781, 1787), Préface de la seconde édition (1787), trad. J. Barni, Éditions Germer-Baillière, 1869
Si toute connaissance débute avec l’expérience, cela ne prouve pas qu’elle dérive toute de l’expérience
Emmanuel Kant
“Critique de la raison pure” (1781, 1787), Préface de la seconde édition (1787), trad. J. Barni, Éditions Germer-Baillière, 1869
L’expérience elle-même est un mode de connaissance qui exige le concours de l’entendement
Emmanuel Kant
“Critique de la raison pure” (1781, 1787), Préface de la seconde édition (1787), trad. J. Barni, Éditions Germer-Baillière, 1869
Je devais donc supprimer le savoir, pour trouver une place pour la croyance
Emmanuel Kant
“Critique de la raison pure” (1781, 1787), Préface de la seconde édition (1787), trad. J. Barni, Éditions Germer-Baillière, 1869
Le temps n’est pas un concept empirique ou qui dérive d’une expérience quelconque
Emmanuel Kant
“Critique de la raison pure” (1781, 1787), I, “Esthétique transcendantale”, section 2, §4, trad. J. Barni, Éditions Germer-Baillière, 1869
L’espace est une représentation nécessaire a priori, qui sert de fondement à toutes les intuitions extérieures
Emmanuel Kant
“Critique de la raison pure” (1781, 1787), I, “Esthétique transcendantale”, section 2, §2, trad. J. Barni, Éditions Germer-Baillière, 1869
Nous sommes le jouet de représentations obscures
Emmanuel Kant
“Anthropologie d’un point de vue pragmatique” (1798), §5, trad. J. Tissot, Librairie Ladrange, 1863
Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la Terre
Emmanuel Kant
“Anthropologie d’un point de vue pragmatique” (1798), tome VII, p. 127., trad. M. Foucault, Vrin, 1964
Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination
Emmanuel Kant
“Fondements de la métaphysique des mœurs” (1785), trad. V. Delbos, 1905
Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en LOI UNIVERSELLE DE LA NATURE
Emmanuel Kant
“Fondements de la métaphysique des mœurs” (1785), trad. V. Delbos, 1905
Le devoir est la nécessité d’accomplir une action par respect pour la loi
Emmanuel Kant
“Fondements de la métaphysique des mœurs” (1785), trad. V. Delbos, 1905
Une action accomplie par devoir tire sa valeur morale non pas du but qui doit être atteint par elle, mais de la maxime d’après laquelle elle est décidée
Emmanuel Kant
“Fondements de la métaphysique des mœurs” (1785), trad. V. Delbos, 1905
Agis de telle façon que tu traites l’humanité, aussi bien en ta personne que dans celle d’autrui, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen
Emmanuel Kant
“Fondements de la métaphysique des mœurs” (1785), trad. V. Delbos, 1905
Si la Justice disparaît, c’est chose sans valeur que le fait que des hommes vivent sur la terre
Emmanuel Kant
“Métaphysique des mœurs”, I, “Doctrine du droit” (1797), trad. A. Philonenko, Vrin, 2007
Ce tribunal intérieur que l’homme sent en lui est la conscience
Emmanuel Kant
“Métaphysique des mœurs”, II, “Doctrine de la vertu” (1797), chapitre 1, §13
Le malheur d’autrui nous donne une idée plus vive de notre bonheur, et son bonheur une plus vive idée de notre malheur
David Hume
“Enquête sur les principes de la morale” (1751), trad. P. Baranger et P. Saltel, Garnier-Flammarion, 1991
Nulle éthique traditionnelle ne nous instruit sur les normes du “bien” et du “mal” auxquelles doivent être soumises les modalités entièrement nouvelles du pouvoir et de ses créations possibles
Hans Jonas
“Le Principe Responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique” (1979), trad. J. Greisch, Éditions du Cerf, 1990
La promesse de la technique moderne s'est inversée en menace
Hans Jonas
“Le Principe Responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique” (1979), trad. J. Greisch, Éditions du Cerf, 1990
Le Prométhée définitivement déchaîné, auquel la science confère des forces jamais encore connues et l’économie son impulsion effrénée, réclame une éthique qui, par des entraves librement consenties, empêche le pouvoir de l’homme de devenir une malédiction pour lui
Hans Jonas
“Le Principe Responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique” (1979), trad. J. Greisch, Éditions du Cerf, 1990
Des sciences de la nature est sortie la technique. Elle a tout d’abord été conforme à sa destination : elle a libéré l’homme de ses difficultés, et elle a suscité de nouveaux modes d’existence. Plus tard, elle est devenue ambiguë, dès l’instant où elle a développé parallèlement les chances de progrès et les risques de destruction. Pour finir, elle s’est pervertie, le jour où elle a fait de la production d’objets une fin en soi
Karl Jaspers
“Essais philosophiques. Philosophie et problèmes de notre temps”, trad. L. Jospin, Payot, 1970
Quand tout est perdu, il ne subsiste que ceci : Dieu est
Karl Jaspers
“Introduction à la philosophie” (1950), trad. J. Hersch, Plon, 1966
Un Dieu prouvé n’est pas un Dieu ; il ne serait qu’une chose dans le monde
Karl Jaspers
“Introduction à la philosophie” (1950), trad. J. Hersch, Plon, 1966
L’homme ne prend conscience de son être que dans les situations-limites
Karl Jaspers
“Autobiographie philosophique”, trad. P. Bondot, Aubier, 1963
Le positivisme, pour ainsi dire, décapite la philosophie
Edmund Husserl
“La Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale” (1954), trad. G. Granel, Gallimard, 1989
La conscience, c’est le moi phénoménologique en tant que faisceau ou entrelacement des vécus psychiques
Edmund Husserl
“Méditations cartésiennes” (1929), tr. G. Peiffer et E. Levinas (1931), Vrin, 1947
Toute conscience est conscience de quelque chose
Edmund Husserl
“Méditations cartésiennes” (1929), tr. G. Peiffer et E. Levinas (1931), Vrin, 1947
Le monde n’est pas pour moi autre chose que ce qui existe et vaut pour ma conscience
Edmund Husserl
“Méditations cartésiennes” (1929), tr. G. Peiffer et E. Levinas (1931), Vrin, 1947
Tout ce qui est ‘monde’, tout être spatial et temporel existe pour moi, c’est-à-dire vaut pour moi, du fait même que j’en fais l’expérience, le perçois, le remémore, y pense de quelque manière, porte sur lui des jugements d’existence ou de valeur, le désire, et ainsi de suite
Edmund Husserl
“Méditations cartésiennes” (1929), tr. G. Peiffer et E. Levinas (1931), Vrin, 1947
Le mot ‘intentionnalité’ ne signifie rien d’autre que cette particularité foncière et générale qu’a la conscience d’être conscience de quelque chose
Edmund Husserl
“Méditations cartésiennes” (1929), tr. G. Peiffer et E. Levinas (1931), Vrin, 1947
Le monde est la somme des objets d’une expérience possible
Edmund Husserl
“Idées directrices pour une phénoménologie” (1950), trad. P. Ricœur, Gallimard, 1985
Hors de la société, chacun a tellement droit sur toutes choses qu’il ne s’en peut prévaloir et n’a la possession d’aucune ; mais dans la République, chacun jouit paisiblement de son droit particulier
Thomas Hobbes
“Le Citoyen ou les fondements de la politique” (“De Cive”, 1642), trad. de l’édition de 1647 par S. de Sorbière (1649), Flammarion, collection GF, 1982
En lui [le Léviathan] réside l'essence de la République qui, pour la définir, est : une personne unique, en tant que ses actes sont les actes dont les individus d’une grande multitude, par des conventions mutuelles passées l’un avec l'autre, se sont faits chacun l’auteur, afin qu'elle puisse user de la force et des moyens de tous comme elle le jugera utile pour leur paix et leur commune protection
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), tome I, trad. personnelle par P. Folliot, 2002
Par l’art est créé ce grand LÉVIATHAN appelé RÉPUBLIQUE, ou ÉTAT (en latin, CIVITAS), qui n’est rien d’autre qu’un homme artificiel, quoique d’une stature et d'une force supérieures à celles de l'homme naturel, pour la protection et la défense duquel il a été destiné, et en lequel la souveraineté est une âme artificielle, en tant qu’elle donne vie et mouvement au corps entier
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), tome I, trad. personnelle par P. Folliot, 2002
Là où n’existe aucun pouvoir commun, il n’y a pas de loi. Là où n’existe pas de loi, il n’y a aucune injustice. La force et la ruse sont en temps de guerre les deux vertus cardinales
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), tome I, trad. personnelle par P. Folliot, 2002
Se démettre du droit qu'on a sur quelque chose, c'est se dépouiller de la liberté d'empêcher un autre de profiter de son propre droit sur la même chose
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), tome I, trad. personnelle par P. Folliot, 2002
La transmission mutuelle de droit est ce qu’on nomme contrat
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), trad. F. Tricaud, Sirey, 1971
[Dans] l’état de guerre de chacun contre chacun, […] tous les hommes ont un droit sur toutes choses, et mêmes les uns sur le corps des autres
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), trad. F. Tricaud, Sirey, 1971
La cause finale, le but, le dessein, que poursuivirent les hommes […] lorsqu’ils se sont imposés ces restrictions au sein desquelles on les voit vivre dans les Républiques, c’est le souci de pourvoir à leur propre préservation et de vivre plus heureusement par ce moyen : autrement dit, à s’arracher à ce misérable état de guerre qui est la conséquence nécessaire des passions naturelles des hommes
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), trad. F. Tricaud, Sirey, 1971
Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est guerre de chacun contre chacun
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), trad. F. Tricaud, Sirey, 1971
Nous pouvons trouver dans la nature humaine trois causes principales de querelle : première, la rivalité ; deuxièmement, la méfiance ; troisièmement, la fierté
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), trad. F. Tricaud, Sirey, 1971
Les conventions sans le glaive ne sont que des conventions dénuées de la force d’assurer aux gens la moindre sécurité
Thomas Hobbes
“Léviathan” (1651), trad. F. Tricaud, Sirey, 1971
Savoir s’étonner, c’est le propre de l’homme […] tel est chez l’homme le processus créateur
Jeanne Hersch
“L’Étonnement philosophique”, Gallimard, 1993
L’homme est homme en tant qu’il est celui qui parle
Martin Heidegger
“Acheminements vers la parole” (1959), trad. J. Beaufret, W. Brokmeier, F. Fédier, Gallimard, 1976
Les autres sont bien plutôt ceux dont le plus souvent l’on ne se distingue pas soi-même, parmi lesquels l’on est soi-même aussi
Martin Heidegger
“Être et Temps” (1927), trad. E. Martineau, Gallimard, 1985
L’outil est la ruse de la Raison par laquelle la nature est tournée contre la nature
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
“Leçons sur la philosophie de l’histoire” (1837), in : “Morceaux choisis”, tome II, trad. H. Lefebvre et N. Guterman, Gallimard, coll. Idées, 1939
On peut appeler “ruse de la Raison” le fait que celle-ci laisse agir à sa place les passions, en sorte que c’est seulement le moyen par lequel elle parvient à l’existence qui éprouve des pertes et subit des dommages
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
“La Raison dans l’histoire” (1837), trad. K. Papaïoannou, Plon, UGE, 1965
[…] la Raison gouverne le monde et, par conséquent, l’histoire universelle s’est elle aussi déroulée rationnellement
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
“La Raison dans l’histoire” (1837), trad. K. Papaïoannou, Plon, UGE, 1965
C’est par la médiation du travail que la conscience vient à soi-même
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
“La Phénoménologie de l’Esprit” (1807), tome I, préface, trad. J. Hyppolite (1939), Aubier, 1978
C’est seulement par le risque de sa vie qu’on conserve la liberté, qu’on prouve que l’essence de la conscience de soi n’est pas […] son enfoncement dans l’expansion de la vie
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
“La Phénoménologie de l’Esprit” (1807), tome I, préface, trad. J. Hyppolite (1939), Aubier, 1978
Une philosophie qui n’est pas un système ne saurait rien avoir de scientifique
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
“Précis de l’Encyclopédie des sciences philosophiques” (1817), trad. J. Gibelin, Vrin, 1987
La science de l’absolu est nécessairement un système, parce que le vrai, en tant que vrai concret, n’est tel qu’en se développant en lui-même et en gardant dans ces développements son unité ; en d’autres termes, il n’est tel que comme totalité
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
“Précis de l’Encyclopédie des sciences philosophiques” (1817), trad. J. Gibelin, Vrin, 1987
Ce qui est rationnel est réel, et ce qui est réel est rationnel
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
“Principes de la philosophie du droit” (1820), trad. R. Derathé, Vrin, 1982
La tension entre le sévère surmoi et le moi qui lui est soumis, nous la nommons conscience de culpabilité ; elle se manifeste comme besoin de punition. La culture maîtrise ainsi le plaisir dangereux à l’agression en affaiblissant et désarmant l’individu ; elle place à l’intérieur de lui une instance de surveillance, comme des forces d’occupation dans une ville conquise
Sigmund Freud
“Le Malaise dans la culture” (1930), trad. Dorian Astor, Flammarion, 2010
On dit souvent que nous n’avons pas été capables d’imaginer des plaisirs nouveaux. Nous avons au moins inventé un plaisir autre : plaisir à la vérité du plaisir, plaisir à la savoir, à l’exposer, à la découvrir, à se fasciner de la voir, à la dire, à captiver et capturer les autres par elle, à la confier dans le secret, à la débusquer par la ruse ; plaisir spécifique au discours vrai sur le plaisir
“La Volonté de savoir”, 1976
Le châtiment est passé d’un art des sensations insupportables à une économie des droits suspendus
“Surveiller et punir”, Gallimard, 1975
L’homme dont on nous parle et qu’on invite à libérer est déjà en lui même l’effet d’un assujettissement bien plus profond que lui. Une “âme” l’habite et le porte à l’existence, qui est elle-même une pièce dans la maîtrise que le pouvoir exerce sur le corps. L’âme, effet et instrument d’une anatomie politique ; l’âme prison du corps
“Surveiller et punir”, Gallimard, 1975
Tout se passe comme si la dichotomie du normal et du pathologique tendait à s’effacer au profit de la bipolarité de la conscience et de l’inconscient
“Les Mots et les Choses”, II, Chapitre 10, Gallimard, 1966
La douleur ne perdure pas continuellement dans la chair, et la douleur extrême ne dure que le temps le plus bref. […] Quant aux longues maladies, elles s’accompagnent, dans la chair, de plus de plaisir que de douleur
Épicure
“Maximes capitales”, III et IV, in : “Épicure. Lettres, maximes et autres textes”, trad. P.-M. Morel, Flammarion, 2011
Ton ami, ton fils est parti, il t'a quitté, et tu pleures. Ne savais-tu pas que l'homme est un voyageur ? Tu portes la peine de ta folie. As-tu espéré que tu aurais toujours avec toi les objets de tes plaisirs, et que tu jouirais toujours des lieux et des commerces qui te sont agréables ? Qui est-ce qui te l'avait promis ?
Épictète
XLIX, “Pensées”, trad. A. Dacier (1715), À l'enseigne du pot cassé, collection Bibliotheca magna
Ne demande point que les choses arrivent comme tu les désires, mais désire qu'elles arrivent comme elles arrivent, et tu prospéreras toujours
Épictète
XIV, “Pensées”, trad. A. Dacier (1715), À l'enseigne du pot cassé, collection Bibliotheca magna
Les choses qui dépendent de nous sont libres par leur nature, rien ne peut ni les arrêter, ni leur faire obstacle ; celles qui n'en dépendent pas sont faibles, esclaves, dépendantes, sujettes à mille obstacles et à mille inconvénients, et entièrement étrangères
Épictète
III, “Pensées”, trad. A. Dacier (1715), À l'enseigne du pot cassé, collection Bibliotheca magna
De toutes les choses du monde, les unes dépendent de nous, les autres n'en dépendent pas. Celles qui en dépendent sont nos opinions, nos mouvements, nos désirs, nos inclinations, nos aversions ; en un mot, toutes nos actions
Épictète
I, “Pensées”, trad. A. Dacier (1715), À l'enseigne du pot cassé, collection Bibliotheca magna
De même que les prières des hommes sont une maladie de la volonté, leurs croyances sont une maladie de l’intelligence
“Compter sur soi”, trad. Stéphane Thomas, Allia, 2018
Que deviendra l’homme, sans Dieu et sans immortalité ? Tout est permis
Fiodor Dostoïevski
“Les Frères Karamazov” (1880), trad. H. Mongault, Gallimard, 1935
Si la raison est un don du Ciel, et que l’on en puisse dire autant de la foi, le Ciel nous a fait deux présents incompatibles et contradictoires
“Addition aux Pensées philosophiques”, 1770
Celui qui se sera étudié lui-même sera bien avancé dans la connaissance des autres
“Essai sur les règnes de Claude et de Néron” (1778), in : “Le Rêve de D’Alembert”, 1830
Il n’y a pas de science plus évidente et plus simple que la morale, pour l’ignorant. Il n’y en a pas de plus épineuse et de plus obscure pour le savant
“Essai sur les règnes de Claude et de Néron” (1778), in : “Les ABC du bac. La philosophie en 1 500 citations”, Nathan, 1963
Nous avons trois moyens principaux : l’observation de la nature, la réflexion et l’expérience. L’observation recueille les faits ; la réflexion les combine ; l’expérience vérifie le résultat de la combinaison
“Pensées sur l’interprétation de la nature”, 1754
La nature n’a fait ni serviteurs ni maîtres. Je ne veux ni donner, ni recevoir de lois
“Les Éleuthéromanes” (1796), A. Ghio, 1884
Le consentement des hommes réunis en société est le fondement du pouvoir. Celui qui s’est établi par la force ne peut subsister que par la force
“Encyclopédie” (1751-1772), art. “Pouvoir”
Ce n’est pas l’État qui appartient au prince, c’est le prince qui appartient à l’État
“Encyclopédie” (1751-1772), art. “Autorité politique”
L’épuisement seul semble forcer les princes à la paix ; ils s’aperçoivent toujours trop tard que le sang du citoyen s’est mêlé à celui de l’ennemi
“Encyclopédie” (1751-1772), art. “Paix”
Le prince tient de ses sujets mêmes l’autorité qu’il a sur eux ; et cette autorité est bornée par les lois de la nature et de l’État. [...] Le prince ne peut donc pas disposer de son pouvoir et de ses sujets sans le consentement de la nation
“Encyclopédie” (1751-1772), art. “Autorité politique”
Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d’en jouir aussitôt qu’il jouit de la raison
“Encyclopédie” (1751-1772), art. “Autorité politique”
Le but d’une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre ; d’en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de les transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les travaux des siècles passés n’aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui succèderont ; que nos neveux, devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux, et que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain
“Encyclopédie” (1751-1772), art. “Encyclopédie”
Tout a sa métaphysique et sa pratique : la pratique sans la raison de la pratique et la raison sans l’exercice ne forment qu’une science imparfaite
“Encyclopédie” (1751-1772), art. “Métaphysique”
Les désordres qui règnent dans l’ordre moral anéantissent toute Providence
“Pensées philosophiques” (1746), Pensées 15, René Hilsum, 1934
Je vous dis qu’il n’y a point de Dieu […]. Je vous dis que si tout est l’ouvrage de Dieu, tout doit être le mieux possible : car si tout n’est pas le mieux qu’il est possible, c’est en Dieu impuissance ou mauvaise volonté
“Pensées philosophiques” (1746), Pensées 15, René Hilsum, 1934
L’âme […] est réellement distincte du corps, et toutefois, elle lui est si étroitement conjointe et unie qu’elle ne compose que comme une même chose avec lui
René Descartes
“Méditations métaphysiques” (1641)
Les premiers principes ne peuvent être connus que par intuition ; et au contraire, les conséquences éloignées ne peuvent l’être que par déduction
René Descartes
“Règles pour la direction de l’esprit” (1628), Vrin, 2003
Il faut nécessairement conclure […] que Dieu existe ; car encore que l’idée de la substance soit en moi, de cela même que je suis une substance, je n’aurais pas néanmoins l’idée d’une substance infinie, moi qui suis un être fini, si elle n’avait été mise en moi par quelque substance qui fût véritablement infinie
René Descartes
“Méditations métaphysiques”, 1641
Par le nom de Dieu j’entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute-puissante
René Descartes
“Méditations métaphysiques” (1641)
Je suis, j’existe : cela est certain ; mais combien de temps ? autant de temps que je pense ; car peut-être se pourrait-il faire, si je cessais de penser, que je cesserais en même temps d’être ou d’exister
René Descartes
“Méditations métaphysiques” (1641)
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Philosophie magazine n°178 - mars 2024
Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine
Avril 2024 Philosophe magazine 178
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