Comment peut-on être anticapitaliste ?
Articles de ce dossier
Pendant la guerre froide, il y avait deux camps, deux options : le capitalisme et le communisme. La situation n’est plus si simple, ni manichéenne : le marché est devenu mondial, et chacun de nous est désormais traversé par la…
À la veille du congrès de fondation du Nouveau parti anticapitaliste, son leader expose son projet politique. À ceux qui pourraient s’interroger sur ses intentions, et son éventuelle conversion au réformisme, cette interview offre une…
Le capitalisme est multiforme, sa critique aussi. Malgré la diversité de leurs approches, ses détracteurs convergent en un petit nombre de familles qui se recoupent parfois : l’angle d’attaque peut être social, moral, anthropologique ou…
Les arguments mis en place depuis le siècle des Lumières pour justifier le capitalisme d’un point de vue éthique ne tiennent plus aujourd’hui. Alors, comment réconcilier l’intérêt particulier et la morale ?
L’institution du marché, fondée sur la compétition et la recherche du profit, promeut-elle nécessairement l’avidité, l’égoïsme et l’opportunisme ? C’est la question que la Fondation John Templeton a soumise, au lendemain de la crise, à…
Les économistes ont inventé un homme nouveau : Homo œconomicus, qui cherche à satisfaire rationnellement ses intérêts. Une chimère dénoncée par de nombreux anticapitalistes s’appuyant sur les sciences humaines. Pour eux, l’homme…
Philosophe et sociologue américain d’origine norvégienne, spécialiste du marxisme et de la critique de la théorie des choix rationnels, Jon Elster…
Tout s’achète, l’individualisme triomphe, et la société se dissout inexorablement. Qu’elles soient de métier, de classe, ou même familiales, les anciennes solidarités sont sectionnées. Ce constat amer est à l’origine d’un nouveau combat…
Ouragans, montée des eaux, désertification… Voici que se profile le temps des catastrophes majeures provoquées par l’homme. Pour survivre, nos sociétés vont désormais devoir accepter de limiter deux valeurs qu’elles pensaient…
Pour l’économiste et écrivain, le capitalisme reste le moins mauvais des systèmes, mais les marchés doivent être régulés par un État de droit et céder partiellement à une logique de la gratuité.
Face aux ravages du marché mondialisé et dérégulé, l’attentisme n’est plus de mise. Reste à trouver le bras armé de la critique rationnelle du capitalisme.