Walter Benjamin et le sens de l'histoire

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Ignoré de son vivant par l’Université et les éditeurs, Walter Benjamin brille aujourd’hui d’une aura de philosophe maudit.

Lui qui promena sa mélancolie sous les passages de Paris, traduisit Proust et Baudelaire, pensa la photographie et le cinéma, et voyagea dans toute l’Europe – ne cherchant à fuir son effondrement qu’au tout dernier instant –, n’a pas manqué de se brûler les ailes au feu de la modernité. Fulgurantes, incandescentes, ses thèses « sur le concept d’histoire », écrites en 1940 et que nous publions en intégralité dans notre cahier central, forment le testament d’un homme penché lucidement au bord du gouffre. Elles ont inspiré Régis Debray qui, après avoir écrit le livret d’un opéra créé à Lyon du 15 au 26 mars 2016, Benjamin dernière nuit, dresse pour nous le portrait du penseur météore en « contemporain capital ». Enzo Traverso signe la préface de ces thèses revenant sur la réception d’une œuvre aussi singulière que détonante.

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Un « filet inextricablement tissé de mérite, de grands dons, de maladresse et de malchance » : Hannah Arendt résume ainsi la vie de Walter Benjamin.


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Victorine de Oliveira

L’histoire, une longue marche vers le progrès ou un chaos désordonné ? L’avis des philosophes.


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Martin Legros

Voici un extrait de l’intervention de Régis Debray à la Sorbonne lors de la journée “L’Année vue par la philo”, où il met à l’épreuve du contemporain la thèse de Benjamin.


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L’historien Enzo Traverso explique pourquoi les thèses de Walter Benjamin, longtemps ignorées, permettent de mieux comprendre notre présent tiraillé entre matérialisme et messianisme.


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Benjamin possédait une peinture de Paul Klee qui n’a cessé de le hanter, lui et son œuvre, et qui l’a accompagné jusqu’à son suicide.


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Victorine de Oliveira

“Sur le concept d’histoire” a beau avoir été écrit d’un jet, il est le fruit d’une longue maturation… et aurait pu très bien disparaître, sans l’opiniâtreté de Hannah Arendt.