Albert Camus, la pensée révoltée

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AU SOMMAIRE :

 

L’absurde

Éclairé par André Comte-Sponville, qui salue en Camus celui qui  a affirmé «le non du monde à l’homme (l’absurde), le non de l’homme au monde (la révolte), enfin le oui ultime à tout, y compris à ces deux non».
 

L’Étranger

Il trouve un écho chez Atiq Rahimi, l’écrivain afghan, prix Goncourt 2008, qui voit en Meursault, protagoniste principal du roman de Camus, «le visage de Bouddha, son sourire serein et mélancolique».
 

La peste à Fukushima

C’est l’étonnant récit de Hiroshi Mino, doyen de la faculté de lettres de Nara (Japon), qui nous confie que la catastrophe de mars 2011 lui a rappelé les mots de Rieux dans La Peste : «L’essentiel est de faire son métier.»
 

La pensée de midi

Elle est mise en lumière par Michel Onfray pour qui « Midi, l’heure sans ombre, l’heure la plus chaude, la plus brûlante, la plus incandescente »  s’oppose au « culte judéo-chrétien des ténèbres ».
 

Le Premier Homme

Le roman posthume et autobiographique de Camus est évoqué par Alain Finkielkraut qui y décèle l’ébauche d’une nouvelle «pensée de la limite», alors que Catherine Camus parle de son père dans l’intimité.
 

Camus l’Algérien

Il est évoqué par Boualem Sansal, l’auteur de Rue Darwin, qui retient de Camus «son intransigeance à l’égard du terrorisme», et par Benjamin Stora qui, dans un entretien, réévalue la place de Camus dans l’Algérie d’aujourd’hui.
 

La querelle Camus-Sartre

Elle est évoquée par le philosophe Fréderic Worms qui montre que « là ou Camus s’oriente vers la révolte, Sartre se tourne vers la révolution ».
 

Et une rencontre exceptionnelle avec Imre Kertész

Le prix Nobel de littérature 2002 a compris « grâce à L’Étranger que la vraie littérature devait procurer une liberté brusque ».
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