Journal : Volume 1 : octobre 1837- décembre 1840
Une recension de Victorine de Oliveira, publié leLe Bordelais Finitude a entrepris la publication de l’énorme Journal de Thoreau. Voici le premier volume et préparez vos bibliothèques pour recevoir les quatorze suivants. Pas de risque de les voir prendre la poussière. Le verbe du philosophe, lyrique, poétique, parfois même pince-sans-rire (bien servi par la traduction de Thierry Gillybœuf) est trop ouvert au grand vent des forêts du Massachusetts pour en avoir le temps. Notes de lectures, aphorismes, observation des éléments et de la nature… autant de « glanures » portant en germe les futures révoltes (La Désobéissance civile) et retraites dans les bois (Walden). « Qui n’a jamais prêté l’oreille au vacarme infini du Silence ? » interroge Thoreau en décembre 1838. Une « pensée éveillée » bien décidée à nous étonner.
En publiant De la suggestion dans l’état hypnotique et dans l’état de veille (1884), le chef de file de l’École dite « de Nancy » démontre que les expériences de Charcot ne sont pas reproductibles en dehors de la Salpêtrière…
« En matière de presse, il n’y a pas de milieu entre la servitude et la licence. Pour recueillir les biens inestimables qu’assure la liberté de la…
Droit fondamental ou usurpation ? Le père de l’anarchisme attaque ici l’une des bases de l’État de droit.
Ils ont fait couler beaucoup d’encre avant même leur traduction en français : les « cahiers noirs » de Martin Heidegger, dont le troisième…
Qu’est-ce qu’un sommaire de journal ? C’est une grille de lecture, à travers laquelle regarder le monde. Bien sûr, le monde bouge, et plus vite il change, plus rapidement la grille devient obsolète. Et puis, toutes les grilles ont l…
A priori, ils n’avaient rien pour s’entendre : l’actualité est volatile et ses enthousiasmes ne durent guère, tandis que le concept philosophique…
Le corps paraît domestiqué, rationalisé, ausculté sous toutes les coutures, mais nous ne paraissons satisfait de lui que lorsqu’il vit dans «le silence des organes». Et si, pour percer son mystère, il suffisait de lui laisser la parole …
« La question de la philosophie, disait Michel Foucault, c’est la question du présent qui est nous-mêmes. » (1) Qu’on s’en -réjouisse ou qu’on s’en…