Philippe Djian. L’aquarelliste
Dans l’actualité de Philippe Djian, il y a un roman, Vengeances, sorti en juin dernier chez Gallimard. Mais aussi un film d’André Téchiné, Impardonnables, adapté du livre du même nom, actuellement en salles. Ce n’est pas la première fois que l’écrivain inspire le cinéma : 37°2 le matin, de Jean-Jacques Beineix, reste l’un des films marquants des années 1980. Le secret de celui que nous avons rencontré en marge des dernières Assises internationales du roman, à Lyon ? Broder à partir d’une matière première apparemment légère – l’air du temps, les peines de cœur, l’incidence de la pornographie dans nos vies et le désarroi d’une génération flottante, celle des post-soixante-huitards – une œuvre à la charpente solide et au style affirmé.
Quel est votre démon ?
L’orgueil.
Quel penseur vous accompagne ?
Lao-tseu.
Le sophiste qui vous exaspère le plus ?
Je ne fréquente pas ces gens.
La question qui vous tourmente ?
Quoi suis-je ?
Quel lieu se rapproche, pour vous, de la cité idéale ?
Rien de ce que je connais ne s’en approche.
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