Primaire populaire : gadget politique ou innovation démocratique ?
Bientôt la fin des péripéties pour la « primaire populaire »… Ses organisateurs ont annoncé la tenue d’un « vote d’investiture » du 27 au 30 janvier pour départager sept candidats, dont trois (Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo et Yannick Jadot) qui ont pourtant exprimé publiquement leur refus d’y participer et d’en reconnaître le résultat. Drôle d’élection, avec des candidats malgré eux et mauvais perdants annoncés, surtout pour une primaire dont le but est à la fin de rassembler un camp politique. Peu importe, le vote aura bien lieu. Et il se veut en lui-même particulier, puisqu’il se fait par « jugement majoritaire ».
Qu’est-ce que cela signifie ? Et quelle vision de la démocratie ce mode de scrutin implique-t-il ? Explications et débats.
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