Adam Phillips, une douceur violente
Qui trouvez-vous très beau ? Sept auteurs – philosophes, sociologues, psychanalystes, romanciers, historiens ou ethnologues – nous répondent. Et révèlent, en creux, le point tendre de leur recherche intellectuelle.
Ces temps-ci, je me diogénise. Je cherche un homme. Des hommes, il n’en manque pas parmi les trois collèges que je fréquente (psychanalystes, écrivains, hauts fonctionnaires). Mais un dont je puisse dire qu’il est beau ? Dois-je préciser que je trouve Jean Starobinski plus beau que Brad Pitt ? Récemment, à Londres, j’ai interviewé le psychanalyste et écrivain britannique Adam Phillips, et je me suis dit : voilà un homme. Enfin. Beau comme un dieu ? Non, beau comme un homme. Ce qui ne va pas sans l’intelligence, cette écume de la pensée qui remonte à la face, avec des ombres, des failles, des blessures devinées. Imparfait, si vous voulez, contradictoire. Beau comme un personnage de roman. Beau comme quelqu’un qui sait non ce que c’est qu’être beau, mais ce que c’est qu’être homme.
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