Dacia Lodgy (2012). Le travail du consommateur
Si l’automobile a d’abord été un objet de luxe, le système de production industrielle en a très tôt fait un objet de consommation. La logique industrielle, la croissance économique et la démocratie y trouvèrent ensemble leur compte. Pour les ravages urbains, les encombrements et la pollution, on verrait après.
Dès les années 1910 aux États-Unis et 1930 en Allemagne, on commença à produire « la voiture pour tous », que ce fut une Ford T ou une Volkswagen, avec un volume élevé de sorties (on vendit 15 millions de Ford T et 21 millions de Coccinelle), mais la chaîne imposait l’uniformité du modèle : chacun pouvait choisir la couleur de sa Ford T pourvu qu’elle fût noire. Dans la France misérable de l’après-guerre, la Citroën 2CV eut le même rôle, en plus bricolé.
L’Art, c’est bien fini : sous ce titre frappant, le philosophe Yves Michaud fait paraître un riche et passionnant essai sur « l’hyper…
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Elsa Dorlin milite pour une culture de l’autodéfense capable de redonner un sens de la dignité, quand Yves Michaud entend préserver l’idée qu’on…
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Alors que l'avocat Éric Dupond-Moretti vient d'être nommé ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le gouvernement de Jean Castex, le 6…
Faire système ? “Bricolage” et “illusion”, affirme Yves Michaud qui privilégie l’enquête pour appréhender le réel dans toute sa diversité, qu’il s’agisse d’art, de politique ou de clubbing de masse à Ibiza.
Il est rare d’entendre un ministre et un philosophe deviser sur leur bouilloire et leur machine à laver. À l’occasion de la loi votée par le Parlement le 13 février 2014, son principal artisan, Benoît Hamon, se demande, en compagnie d…
Les rénovations spectaculaires des grands hôtels parisiens en témoignent : le secteur du luxe affiche une santé insolente. Le philosophe Yves Michaud, qui publie un ouvrage sur le sujet, en analyse les formes contemporaines.