Neil Hannon. Despop éclairé

Sylvain Fesson publié le 2 min

Songwriter et mélodiste trois étoiles, Neil Hannon n’a jamais vraiment été de son temps. Même au cœur des années 1990 qui l’ont vu séduire de nombreux fans avec son projet Divine Comedy, le Nord-Irlandais a toujours été en décalage. Plus orchestral que rock. Plus littéraire, cultivé, avec un art très british de la dérision. En témoigne “Foreverland”, son très soigné onzième album. Il y fait se télescoper de grandes figures historiques – de Catherine II de Russie à Napoléon Ier, dont il endosse l’uniforme lors de ses concerts (les 23, 24 et 25 janvier aux Folies Bergères, à Paris, et le 28 janvier à La Laiterie, à Strasbourg).

Ce que vous placez au-dessus du plaisir ?

Pas la honte ! Je ne crois pas à l’idée de plaisirs coupables. C’est un plaisir ou ça ne l’est pas !


Le penseur qui vous accompagne ?

Alan Alexander Milne, qui a écrit Winnie l’ourson. J’y ai trouvé parmi les plus profondes pensées que j’aie jamais lues.


La question qui vous tourmente ?

Pourquoi certains croient disposer d’un savoir qu’ils se doivent d’inculquer aux autres, au point de jouer les élus. C’est refuser que les autres soient eux aussi réels.

Expresso : les parcours interactifs
Jusqu’où faut-il « s’aimer soi-même » ?
S'aimer soi-même est-ce être narcissique ? Bien sûr que non répondrait Rousseau. L'amour de soi est un formidable instinct de conservation. En revanche, l'amour propre est beaucoup plus pernicieux...Découvrez les détails de cette distinction décisive entre deux manières de se rapporter à soi-même.
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