Paresse

Clara Degiovanni publié le 2 min

La mère de tous les vices ? Pas si sûr selon les philosophes.

Plotin (250-270)

Une certaine paresse de la pensée est naturelle. L’usage de notre intellect a tendance à nous fatiguer. Après avoir fait chauffer nos neurones, nous prenons tous plaisir à « redescendre », à « tomber pour arriver aux choses sensibles » (Les Ennéades), pour s’y reposer « comme sur un terrain solide ». Paresser, c’est quitter quelques instants le vertige des Idées.

Montaigne (1533-1592)

Expresso : les parcours interactifs
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