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Un partisan du Hamas lors d’affrontements avec les forces israéliennes suite à un rassemblement de solidarité avec la bande de Gaza, dans la ville de Hébron (Israël / Palestine), en Cisjordanie occupée, le 13 octobre 2023. © Hazem Bader/AFP

Israël-Palestine

Quelle est l’idéologie du Hamas ?

Samuel Lacroix publié le 30 octobre 2023 9 min

Depuis sa création en 1987, le mouvement nationaliste et islamiste palestinien a reconfiguré son logiciel idéologique au gré des circonstances. De la charte de 1988 à celle de 2017, on note ainsi aussi bien des changements que des invariants dans la doctrine et les pratiques du Hamas. Tour d’horizon d’une représentation du monde à la fois sectaire et adaptative.


 

Constitué d’une branche politique et d’une branche armée (les brigades Izz al-Din-al-Qassam), le Hamas naît en 1987, dans le contexte de ce qu’on appelle la première intifada, ou « guerre des pierres ». Alors que les émeutes des jeunes Palestiniens des territoires occupés sont durement réprimées par l’armée israélienne, un nouveau groupe nationaliste et islamiste se constitue. « Hamas » est un acronyme signifiant « mouvement de résistance islamique ». L’organisation est créée à Gaza par le cheikh Ahmed Yassine, Abdel Aziz al-Rantissi et Mohammed Taha, trois figures de la branche palestinienne des Frères musulmans, la confrérie islamiste égyptienne fondée par Hassan el-Banna en 1928. Attentifs à la situation palestinienne, les Frères entendent idéologiser la révolte en cours dans le sens de l’islam politique. Charge au Hamas d’encadrer la lutte et d’en tirer profit. Partisan de la lutte armée et de la guerre sainte (djihad) contre Israël, le Hamas, qui se pose de facto comme un rival de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de Yasser Arafat, plutôt marquée laïque et « à gauche », expose ses grands principes dans une charte, publiée en 1988.

1988-2005 : islamisme, nationalisme, antisémitisme. L’idéologie radicale d’un mouvement en quête d’hégémonie

Les deux premiers articles de la charte de 1988 inscrivent sans détour le Hamas dans l’idéologie islamiste des Frères musulmans. « L’islam est sa règle de vie ; il en tire ses idées, ses concepts de même que ses points de vue sur l’univers, sur la vie et sur l’homme ; c’est à lui qu’il se remet pour juger de l’ensemble de ses pratiques et c’est de lui qu’il tire les indications de la Voie droite sur laquelle mettre ses pas », précise l’article premier, tandis que le deuxième indique qu’il constitue « l’une des ailes des Frères musulmans en Palestine ». Le Hamas prône l’instauration d’un État islamique régi par la charia sur tout le territoire de l’ancienne Palestine mandataire, de la Méditerranée au Jourdain et, partant, la destruction de l’État d’Israël. Pour y parvenir, l’usage du djihad et de la lutte armée est conçu comme le seul moyen adéquat et légitime : « Allah est son but, le prophète son modèle, le Coran sa constitution, le djihad son chemin et la mort sur le chemin de Dieu la plus éminente de ses espérances » (article huitième), et « il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le djihad. Quant aux initiatives, propositions et autres conférences internationales, ce ne sont que pertes de temps et activités futiles » (article 13). Ceci est énoncé alors que la même année l’OLP, qui a reconnu le droit d’Israël à vivre « en paix et en sécurité » et déclaré renoncer totalement au terrorisme, va être progressivement reconnu comme le partenaire palestinien des négociations pour régler le conflit avec Israël.

Malgré ses liens avec les Frères égyptiens, le Hamas, contrairement à des organisations de djihad international comme Al-Qaïda, fondé la même année, entend concentrer ses activités en Palestine – ce qui n’empêche pas, bien au contraire, que des musulmans étrangers puissent s’y adjoindre.

Même si l’islamisme est l’axe central, un nationalisme fort, appuyé par un antisémitisme et un anti-occidentalisme certains, le sous-tend. L’article quatorzième de la charte précise les « trois cercles » autour desquels s’articule la libération de la Palestine telle que la conçoit le Hamas : « Le cercle palestinien, le cercle arabe et le cercle islamique. » L’idée est que la cause des Palestiniens recoupe celle des pays arabes soumis au joug d’un Occident sécularisé et colonialiste ainsi que celle de l’islam – Jérusalem, où se trouve la mosquée al-Aqsa, étant l’une des trois villes saintes de cette religion. Dans cette perspective, « sa libération est une obligation religieuse individuelle qui incombe à tout musulman où qu’il soit ». L’Occident est mis sur le même plan que le sionisme. Dans la droite lignée d’une tradition qui a la vie dure dans l’islam politique, illustrée notamment par l’alliance d’el-Banna avec Hadj Amin al-Husseini, le Grand Mufti de Jérusalem qui avait soutenu Adolf Hitler dans la Solution finale, comme le rappelle l’essayiste Charles Enderlin dans Le Grand Aveuglement. Israël et l’irrésistible ascension de l’islam radical (Albin Michel, 2009), l’antisémitisme est pleinement assumé. L’article 28 de la charte énonce notamment qu’« Israël, par sa judéité et ses Juifs, constitue un défi pour l’islam et les musulmans » et l’article 32 que « leur plan se trouve dans les Protocoles des Sages de Sion et leur conduite présente est une bonne preuve de ce qu’ils avancent ». Le négationnisme, porté notamment par le cofondateur Abdel Aziz al-Rantissi, n’est pas non plus étranger au Hamas des origines. Au-delà de cette radicalité théorique, la violence et le terrorisme, systématisé à partir de 1993 dans la perspective de faire échouer les accords d’Oslo et le processus de paix, la radicalité dans la pratique est elle aussi bien réelle.

2005-2017 : de l’administration de Gaza aux printemps arabes. Une idéologie qui commence à s’adapter aux circonstances

Entre avril 1993 et 2005, le Hamas organise ainsi plusieurs dizaines d’attentats-suicides visant des militaires et des civils israéliens. Ceux-ci culminent en 1994 après l’assassinat de 29 Palestiniens au Caveau des patriarches à Hébron par un extrémiste juif, puis au moment de la seconde intifada de 2000, à la suite de la visite d’Ariel Sharon, le chef du Likoud (droite israélienne), sur l’esplanade des Mosquées. Vu comme une force de résistance impitoyable face à l’agresseur, renonçant progressivement à ce mode opératoire au profit de tirs réguliers de roquettes plus ou moins artisanales, le Hamas gagne en popularité. En 2004, alors que le fondateur et l’idéologue majeur du mouvement Ahmed Yassine est assassiné par l’armée israélienne sur ordre du Premier ministre Ariel Sharon, le Hamas décide de s’impliquer davantage dans la vie politique. Des représentants, intégrant le processus démocratique « profane » (ce que critiquent les salafistes et les leaders djihadistes comme Oussama Ben Laden), décident de se présenter aux élections municipales palestiniennes de 2005, rencontrant des succès qui font apparaître le mouvement islamiste comme une opposition importante face au Fatah, membre de l’OLP.

C’est l’époque d’une forme de dédiabolisation : même si le Hamas a grandement contribué à faire échouer le processus de paix, il est remarquable que, dans les pas de Yassine, les successeurs Khaled Mechaal et Ismaël Haniyeh commencent à évoquer la possibilité d’une trêve avec « l’entité sioniste », se disant prêts à accepter la formation d’un État palestinien dans les frontières de 1967 (Gaza, Cisjordanie, Jérusalem-Est), forme d’acceptation et de reconnaissance implicite d’Israël (puisqu’au-delà desdites frontières, il y a bien quelque chose…). Effective le 16 juin 2008 pour une durée de six mois reconductibles, cette trêve entre Israël et le Hamas est malgré tout vertement critiquée, comme le rappelle la politologue Leïla Seurat, par les brigades de la branche armée « favorables à la lutte permanente contre l’État d’Israël ». Aussi, « si la trêve témoigne donc largement d’une conformité des intérêts à l’idéologie, elle représente également, pour une frange minoritaire des brigades désormais détachées du Hamas, une hérésie » (Le Hamas et le Monde, CNRS Éditions, 2015). On perçoit donc des tensions toujours criantes aujourd’hui entre partisans et pourfendeurs d’une forme de relâchement dans la radicalité.

Le Hamas accentue aussi à ce moment-là son rapprochement avec le Hezbollah et l’Iran, rompant avec l’intransigeance frériste vis-à-vis du chiisme (« Les musulmans sont sunnites et pas chiites », avait affirmé le cheikh Yassine en 1989, cité par Leïla Seurat). On évoque un « front de résistance » commun face à Israël et l’on se concentre sur les intérêts communs des musulmans autour de l’adage « un seul Coran, un seul Islam ». Ces rapprochements sont motivés par la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes de janvier 2006 et la nécessité de moyens financiers pour administrer Gaza dans un contexte de semi-guerre civile avec l’OLP et le Fatah, lesquels quitteront la bande pour se concentrer sur l’administration de la Cisjordanie. Un début de réconciliation entre les deux entités se fera sept ans plus tard, en 2014, après une période marquée par les printemps arabes, au cours desquels le Hamas a, contrairement à l’Iran, apporté notamment son soutien à la résistance syrienne et au gouvernement yéménite contre les rebelles houthis. Les printemps arabes seront parfois l’ocasion de se démarquer des groupes djihadistes internationalistes, comme Al-Qaïda ou Daesh. Dans ce contexte, on relèvera également en 2015 une condamnation des attentats contre Charlie Hebdo (mais pas de l’Hypercacher).

2017-2023 : entre dédiabolisation et barbarie. Le double discours d’un mouvement qui demeure sectaire

En 2017, même si le Hamas insiste sur le fait que la charte de 1988 conserve sa valeur d’autorité, il lui adjoint un important amendement. La nouvelle charte, présentée le 1er mai à Doha, au Qatar, abandonne toute référence aux Frères musulmans, ne comporte plus de passages explicitement antisémites et reconnaît l’État de Palestine dans les frontières de 1967 : « L’établissement d’un État palestinien entièrement souverain et indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem pour capitale […] est une formule de consensus national. » Le nouveau texte insiste sur le fait que le conflit avec Israël est « politique et non religieux » et que le Hamas ne combat pas « les Juifs parce qu’ils sont Juifs » mais mène seulement la lutte contre « les sionistes qui occupent la Palestine ». Outre la volonté de se prémunir contre le risque de contrevenir au droit international, l’objectif de cet amendement semble être d’entretenir un meilleur dialogue avec à la fois la communauté internationale et l’OLP. De fait, quelques mois plus tard, le 12 octobre 2017, le Hamas et le Fatah signent un accord de réconciliation prévoyant que l’Autorité palestinienne prenne le contrôle total de la bande de Gaza, d’ici le 1er décembre 2017. Les difficultés d’administration d’une région surpeuplée, meurtrie par plusieurs affrontements successifs (2008, 2012 et 2014) avec l’armée israélienne et soumise au blocus israélo-égyptien depuis la prise du pouvoir autoritaire du Hamas en 2007, y sont sans doute pour beaucoup. Ainsi, avant les regains de tensions nés avec l’intensification de l’entreprise colonisatrice de la Cisjordanie, encouragée notamment par le gouvernement droitier au pouvoir en Israël depuis la fin 2022, on aurait pu avoir l’impression d’un certain adoucissement du Hamas. La terrible attaque du 7 octobre dernier démontre qu’il n’en était rien, et en tout cas que le Hamas et sa frange armée n’ont en réalité jamais vraiment renoncé à la violence armée contre les civils israéliens ni à un terrorisme motivé par une idéologie nationaliste islamiste et antisémite radicale.

Finalement, comme toute idéologie, celle du Hamas s’est adaptée aux circonstances et à ses intérêts. De fait, l’attaque du 7 octobre 2023 est aussi intervenue dans un contexte d’oubli de la cause palestinienne à l’échelle internationale, avec un rapprochement de plusieurs pays arabes, dont l’Arabie saoudite, avec Israël. Aussi effroyable qu’ait pu être cette série de massacres, force est de constater qu’on n’avait pas autant parlé de la Palestine depuis bien longtemps et que les chefs d’État arabes (hormis les Émirats et Bahreïn) se sont sentis mis en demeure d’apporter leur soutien au Hamas depuis la riposte de Tsahal dans la bande de Gaza. L’attaque du Hamas s’inscrit donc dans la tradition d’un mouvement terroriste qui a toujours cherché à gouverner par le chaos et par le fait de choquer, tout en n’hésitant pas, au besoin, à se réinterpréter et à se déradicaliser. Comme l’écrit Leïla Seurat, « le plus souvent, le Hamas parvient à redéfinir son idéologie pour la faire correspondre à ses intérêts. Adaptée sans cesse aux contextes et aux interlocuteurs, l’idéologie répond ainsi à la réalisation des intérêts externes. Elle permet au mouvement d’essayer de sortir de l’isolement et de s’assurer de la fidélité de ses soutiens économiques et politiques ». Or jusqu’alors, lesdits soutiens étaient avant tout iraniens.

En tout état de cause, de la même manière qu’on entrevoit mal comment parvenir à entamer un processus de paix avec, au pouvoir en Israël, des sionistes religieux messianiques très durs, il est difficile d’avoir foi en la résolution d’un conflit avec le Hamas aux commandes. Ces deux forces apparemment antagonistes semblent en définitive s’entretenir dans une volonté commune d’enrayer tout processus de paix, opposant un sectarisme à un autre, une violence à l’autre.

 

➤ À lire aussi : quelle est l’idéologie de l’extrême droite israélienne ?

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