Seuls, Tome 7 : Les Terres Basses
Une recension de Agnès Gayraud, publié leSi la dépendance est la condition de l’enfant et l’émancipation le rêve de l’adolescence, la solitude dans un monde sans adultes est sans doute l’expérience de pensée la plus inquiétante entre ces deux âges. Seuls, qui s’adresse d’abord à des préadolescents, en est la mise en scène brillante, aventureuse et cauchemardesque. Explicitement inspirée du classique Sa majesté des Mouches de William Golding, la série pose la question de la réinvention des conditions fondamentales de la vie sociale : la hiérarchie, les responsabilités, la division du travail, l’opposition des clans et l’émergence de la violence. Mais c’est la ville cette fois, envahie des animaux du zoo et d’autres mystérieux habitants terrifiants, et non la nature, qui est le théâtre familier et menaçant où Leïla, Dodji, Camille et les autres cherchent à déchiffrer le sens de leur incompréhensible solitude. Les Terres basses, septième et dernier épisode paru, toujours aussi haletant, a la beauté d’une cartographie mouvante des limbes. L’efficacité du dessin, la profondeur et l’audace du scénario donnent à l’ensemble de cette série Seuls l’envergure d’un classique pour tous.
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— Julien Staszewski, 17 ans, terminale L, en fac de philosophie (parcours général) à Paris (Paris-1). 16/20 en 2012.