Matière à penser

Les femmes et les enfants après

Sven Ortoli publié le 2 min

La comparaison des naufrages du Titanic, en 1912, et du Lusitania, en 1915, fait apparaître que les femmes et les enfants avaient, statistiquement parlant, tout intérêt à avoir embarqué sur le premier plutôt que sur le second. La probabilité de survie d’une femme était supérieure de 53 % à celle d’un homme sur le Titanic qui coula en 160 minutes, inférieure de 1 % sur le Lusitania qui sombra en 18 minutes. Cela s’explique, selon Benno Torgler, économiste et sociologue, par les durées respectives des catastrophes : en 18 minutes, l’instinct de survie n’a pas le temps de céder la place à une forme plus élaborée d’altruisme.

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