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Thierry Vimal a perdu sa fille sur la promenade des Anglais dans les attentats de Nice du 14 Juillet 2016. © Dylan Meiffret/Nice-Matin/Maxppp

Attentat de Nice

Thierry Vimal : “Rien ne peut être aussi intense que la douleur de juillet 2016”

Thierry Vimal, propos recueillis par Caroline Pernes publié le 22 septembre 2022 11 min

Thierry Vimal a perdu sa fille Amie dans l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016. Auteur de deux livres sur le sujet – 19 Tonnes (Le Cherche Midi, 2019), un cri d’effroi autobiographique, et Au titre de nos souffrances endurées (Le Cherche Midi, 2022), une fiction centrée sur les violences institutionnelles liées à la prise en charge des familles de victimes –, il a accepté de nous rencontrer pour parler de son expérience, de spiritualité, de deuil et de quête de sens.

 

Nous sommes le soir du 14 Juillet 2016, à Nice. Amie, 12 ans, va dormir pour la première fois chez sa meilleure amie, Shérine. Les parents et le petit frère de celle-ci sont également de la partie. Ils doivent d’abord assister au feu d’artifice depuis la promenade des Anglais, mais les filles se dépêchent de rentrer pour regarder leur série préférée : Pretty Little Liars. Amie est l’une des 86 victimes de l’attentat perpétré par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, qui fond à toute allure dans la foule au volant d’un poids lourd. Prévenus par téléphone, ses parents, Anne Gourvès et Thierry Vimal, se précipitent à l’hôpital et découvrent, sidérés, qu’Amie est morte. Six ans plus tard, la douleur reste intacte.

 

Dans votre premier ouvrage sur le sujet de l’attentat, 19 Tonnes, un témoignage comme un cri du cœur, vous comparez la souffrance du deuil à celle de Prométhée, dont le foie est éternellement dévoré par l’aigle du Caucase.

Thierry Vimal : L’aigle ne revient pas tous les jours, mais chaque fois avec la même intensité. C’est ce qu’on appelle la reviviscence en psychiatrie : le traumatisme est revêtu avec la même force, comme la première fois. C’est moins récurrent, moins affolant, parce que l’on s’habitue. Mais sur le moment, on a l’impression qu’on ne pourra pas y survivre.

“Quand j’arrive à recentrer ma souffrance sur le présent, je sens qu’Amie est là. Penser à elle de cette façon la fait paradoxalement exister”
Thierry Vimal

 

L’écriture de 19 Tonnes reflète ces moments de chaos.

Oui, mais il y a une colonne cérébrale, comme un guide de spiritualité. À l’époque de l’attentat, je lisais beaucoup les livres de Swami Prajnanpad et d’Arnaud Desjardins, des ouvrages représentatifs d’un courant qu’on appelle l’adhyatma yoga. Par une étrange coïncidence, dans cette spiritualité, la perte d’un enfant est toujours prise en exemple du malheur le plus extrême qui puisse vous échoir. Ce courant propose néanmoins un enseignement de sagesse pratique pour faire face au malheur, que j’ai essayé d’appliquer. Je suis en train de pleurer parce que ma fille est morte. Est-ce que je pleure pour tous les moments que l’on ne pourra pas vivre ensemble, donc sur l’avenir dont nous sommes privés, sur quelque chose que j’imagine ? Ou est-ce que je pleure sur le passé, qui est de toute façon déjà fini ? Les seules larmes honnêtes et sincères, la vraie douleur, portent sur son absence là, maintenant. Et quand j’arrive à faire cette expérience de recentrer ma souffrance sur le présent, je sens Amie ici. Elle est là. Penser à elle de cette façon la fait paradoxalement exister.

“Mon expérience de l’alcool m’a peut-être préparé à ce monde chaotique. Je n’étais plus défoncé de l’intérieur, mais le monde extérieur l’était complètement”
Thierry Vimal

 

Dans l’un de vos livres précédant l’attentat, Dans l’alcool (2002), vous évoquez des épreuves traversées très jeune, comme si la destruction avait toujours été là dans votre parcours.

Dans les jours qui ont suivi l’attentat, à Nice, il y avait des gens égarés, hagards dans les rues. Certains ont même été récupérés des heures ou des jours plus tard, qui avaient erré, s’étaient cachés dans les collines des environs. Il y avait des pompiers, des sirènes de police. Mon expérience de l’alcool m’a peut-être aidé à ce moment-là, j’étais préparé à ce monde chaotique. Je n’étais plus défoncé de l’intérieur, mais le monde extérieur l’était complètement. Je suis parvenu à me repérer parce que j’ai appris à faire face à des états extrêmes. Quelques mois après l’attentat, après être resté dix-huit ans sans boire une goutte d’alcool, j’ai replongé. Pas complètement, mais un peu quand même. J’en ai ressenti le besoin, juste pour assouplir le cadre. Je prenais du poids, fumais deux paquets de cigarettes par jour. Ayant perdu ma fille, ne buvant pas d’alcool, j’avais l’impression de vivre contraint dans une armature métallique. J’ai recommencé à boire de manière excessive, certes, mais seulement le soir. Cependant les états de juillet 2016, la douleur, le déchirement, la colère, l’abattement, rien ne peut être aussi intense.

 

Vous ressentez une souffrance institutionnelle, en plus de la douleur du deuil ?

Il y a comme un travail de sape. On devient persona non grata dans l’espace public. Cela peut être symbolique : par exemple, nous avons droit à des cartes de transport gratuites à Nice. En allant renouveler mon dossier, la personne m’a dit qu’elle détestait s’occuper de ces cas. C’est comme une tape derrière la tête. Une artiste a peint une fresque représentant le portrait de ma fille, et j’ai appris dans le journal que le comité de quartier voulait voir « disparaître ce visage ». Nous l’avons déjà vu disparaître une fois, c’est difficile à entendre comme formule.

“La statistique me promettait aussi que je n’allais pas perdre mon enfant. Je n’ai pas eu de chance, voilà”
Thierry Vimal

 

S'il est pris en exemple du malheur extrême, c'est que le deuil d’un enfant est vécu comme une injustice, un retournement de l’ordre naturel des choses.

C’est une histoire de statistiques. Il n’est dit nulle part que les enfants enterrent leurs parents. C’est le cas la plupart du temps. Il y a un certain nombre d’exceptions, dont la statistique nous protège en principe. On porte ces chiffres sur nos épaules : je ne vais pas gagner au loto, je ne vais pas avoir de succès si je publie un roman… La statistique me promettait aussi que je n’allais pas perdre mon enfant. Je n’ai pas eu de chance, voilà. Ma psychiatre a une analyse intéressante sur le sujet : elle pense que si je suis retombé dans l’alcool, c’est parce que je veux rétablir l’ordre des choses et me retrouver dans la tombe avant que tous les organes de ma fille ne soient enterrés [ils sont conservés sous scellés après autopsie dans le cadre de l’enquête]. Une fois que c’est formulé, la logique est désamorcée. Effectivement, il me faut peut-être tenter d’éviter de me conformer à un tel scénario.

 

Pourquoi faire corps avec la douleur du deuil et ne pas tenter de la maintenir à distance ?

Il faut plonger dedans, pour se familiariser avec elle. Maintenir la douleur à distance, c’est être en conflit intérieur permanent. Il faut se saisir de la douleur, danser avec elle, comme une danse de Shiva, qui recrée le monde à l’infini. Ce dieu hindou symbolise le mouvement perpétuel, la destruction positive. On ne le voit pas à notre échelle, mais tout est en permanence en mouvement. Ma fille a vécu une destruction accélérée, sa matière corporelle est retournée vers le sol, l’eau. Shiva, c’est la fin des formes vers de nouvelles formes, comme si tout ça était une grande danse de l’impermanence, où se conjuguent destruction et création.

 

Vous semblez accorder une dimension éthique, presque chrétienne, à la douleur. Dans 19 tonnes, vous écrivez : « Sa mort me donne le droit de souffrir, et débloque en même temps celui d’être heureux. »

J’ai grandi dans une culture judéo-chrétienne. Plus je souffre et plus j’achète mon paradis. Personne ne l’a jamais formulé ainsi, mais le simple fait d’aller à l’église et de voir la souffrance incarnée donne une valeur à la douleur. Il y a quelque chose de christique dans le fait de perdre sa fille. C’est l’une des images qui surgit fatalement.

“J’ai des moments d’effondrement, de colère immense, de désarroi. Mais globalement, je me sens avancer dans l’être”
Thierry Vimal

 

Dans 19 Tonnes, vous écrivez aussi : « Que mon verbe écrase le cours du réel, le fixe dans une forme plate et définitive. Reprendre la main sur la “volonté de Dieu” ». Quel est le sens du travail littéraire dans votre processus de deuil ?

Je ne crois pas qu’il existe autre chose que la littérature pour se situer par rapport à ça. Je ne sais pas comment font les autres familles. Je suis à Paris pour le procès, je dors dans une chambre de bonne de 7 mètres carrés qu’on me prête. Je vais aux audiences, j’écris dans des bars ou assis sur le lit. Je suis totalement immergé. Les idées de chroniques se mélangent aux questions que je me pose sur le procès et aux diverses douleurs qui reviennent. Tout cela forme une sorte d’unité. Ce ne sont plus des moments contradictoires qui se succèdent. La vie est un pèlerinage, je vais prendre un bâton, et il y aura du soleil, de la pluie, des montées, des descentes, des tunnels. Je m’en suis rappelé alors que j’ai parfois l’impression d’oublier que je suis sur cette voie. J’ai des moments d’effondrement, de colère immense, de désarroi. Mais globalement, je me sens avancer dans l’être.

 

Qu’attendez-vous du procès en cours ?

À vrai dire, je n’en attendais pas grand-chose. Les personnes inculpées présentes sont des accusés connexes, elles n’ont pas directement participé à l’attentat. On nous avait dit que toutes les questions portant sur les dispositifs de sécurité seraient rejetées, puisqu’une autre instruction sur le sujet a été ouverte à Nice par la juge Russo. Or non seulement le Président Laurent Raviot ne les a pas rejetées, mais c’est lui qui en a parlé : y avait-il des voitures de police ? Comment le camion a-t-il fait pour entrer sur la promenade des Anglais ? La question des prélèvements d’organes est aussi très importante pour les familles. Je rends compte de ces audiences dans des chroniques que je publie sur mon blog Ça passe crème. Ce sont comme des poésies d’humeur. Je m’inspire de la méthodologie de Charles Bukowski : j’écris, j’envoie, et suivant ! Mais je n’avais pas imaginé que je serais le seul chroniqueur, alors qu’il y en avait beaucoup pour le procès du 13-Novembre à Paris. Je me demande si je ne devrais pas faire des textes plus didactiques et factuels. Je cherche, je tâtonne. Je n’ai pas encore trouvé mon ton de croisière.

 

Un procès sert habituellement à condamner, mais, dans ce cas, le coupable a trouvé la mort le soir même, ce qui semble vider le procès de sa signification. Mais il doit aussi permettre de faire advenir un récit officiel.

Effectivement, on est en train de donner la forme définitive des événements, celle qui sera répertoriée dans l’histoire de la justice et du pays. Je ne pense pas témoigner à la barre : mon écriture et ma présence dans la presse suffisent. Il y a des familles de victimes qui ne sont pas entendues, qui ont peu de vocabulaire, qui viennent de quartiers populaires. Je voudrais qu’on les entende. Quand ils pleurent, quand ils crient, c’est impactant. C’est plus parlant que le langage des bourgeois ou des premiers de la classe, c’est leur corps tout entier qui parle.

“L’épreuve de la mort, c’est d’abord une histoire de corps”
Thierry Vimal

 

Le rapport au corps semble avoir été très important dans votre processus de deuil. Vous évoquez notamment l’odeur de la mort qui s’échappe du cercueil d’Amie.

Le cercueil n’était pas encore scellé, et des copines de classe avaient apporté des mots et des dessins à y glisser. Quand on l’a ouvert, on a senti une odeur de cadavre. Je m’en suis rempli les poumons en me disant : c’est la dernière fois que je sens l’odeur de ma fille, même si c’est une odeur de cadavre. 19 Tonnes parle énormément des corps : ce soir-là à Nice, j’ai vu les cadavres, le sang, un petit garçon avec un trou dans la tête... Dans mon roman, j’évoque aussi ma libido, la sexualité. L’épreuve de la mort, c’est d’abord une histoire de corps.

 

Dans Au titre des souffrances endurées, vous dénoncez ce que vous vivez comme une atteinte aux corps des victimes : l’autopsie et le prélèvement d’organes sans votre consentement. Pouvez-vous nous rappeler les faits ?

En 2018, la mère de mes filles a reçu un procès-verbal l’informant de la mise sous scellé de treize organes d’Amie : le coeur, l’encéphale, le bloc cervical avec les cordes vocales, le foie, les reins, les poumons… L’institut médico-légal l’a confirmé : ils nous ont montré des photos des scellés. Ce sont trois seaux blancs contenant les organes. Personne n’aurait été prévenu si nous n’avions pas reçu cette lettre : quatorze victimes sont concernées, et, à ma connaissance, seules trois familles sont au courant.

 

La loi permet l’autopsie dans le cas de mort non naturelle, même si, effectivement, dans ces circonstances, cela ne paraît pas nécessairement fondé. Mais, par ailleurs, tout le monde est donneur d’organes par défaut.

Oui, mais nous ne sommes absolument pas dans un schéma de transplantation ! Les organes ont été prélevés pour les besoins de l’enquête, nous a-t-on dit. Des examens médico-légaux externes ont été pratiqués sur les 86 victimes. Cinq autopsies ont été ordonnées, mais il y en a eu quatorze. Un tiers des enfants décédés ont été autopsiés. Ils ont prélevé 140 organes ou paires d’organes, dont la moitié n’avait subi aucune lésion lors de l’attentat. Ils ont à chaque fois pris le cœur, les poumons et l’encéphale. Mon avocate, maître Virginie Leroy, a demandé à entendre le procureur Molins sur ce sujet. Il était le chef du Parquet national anti-terroriste au moment des faits et a donc ordonné les autopsies. Mercredi 14 septembre, nous avons interrogé le professeur Quatrehomme, directeur de l’Institut médico-légal de Nice. On ne sait pas pour quelles raisons ils ont prélevé ces organes, et je pense que cela a été pareil pour les attentats du 13-Novembre, sauf que personne n’en a été informé.

“Avoir son enfant inhumé, sachant que son cœur et son cerveau sont dans des seaux… Je n’imagine pas un parent ne pas tenter quelque chose”
Thierry Vimal

 

Pour vous, cela change fondamentalement les choses ?

Avoir son enfant inhumé, sachant que son cœur et son cerveau sont dans des seaux… Je n’imagine pas un parent ne pas tenter quelque chose. Dans le meilleur des cas, les organes sont incinérés comme des déchets anatomiques. Mais je ne pense pas que le tribunal demande que des témoins le vérifient. J’imagine le pire. Il faudrait un réel travail d’investigation sur le sujet, car j’ai l’impression que, dans ce pays, les victimes du terrorisme voient leurs corps mis en charpie, sans que les proches ne soient consultés. C’est quelque chose de caché et d’archaïque, qu’il nous faut porter à la connaissance du public. Dans une sorte de rêve, je me suis dit qu’il serait important de pouvoir apporter les seaux avec les organes de ma fille et les poser là, sous les yeux de tout le monde, dans la salle du tribunal. Pour cela, oui, je serais capable de monter à la barre !

“J’ai l’impression qu’après ces procédures éprouvantes, il n’y aura plus rien. Heureusement que j’ai l’écriture”
Thierry Vimal

 

Comment imaginez-vous la suite ?

Sa mère et moi, nous souhaitons que les organes de notre fille soient enterrés dans une tombe. Il y a aussi une procédure indemnitaire en cours, et l'instruction sur le dispositif de sécurité. Tout cela va un jour arriver à son terme… Et je sais bien qu’alors, je vais me retrouver seul avec tout ça. D’un côté, je serai soulagé. Mais, de l’autre, c’est un plongeon dans un trou noir. Quelles perspectives aurai-je ? Chercher un travail ? J’ai l’impression qu’après ces procédures éprouvantes, il n’y aura plus rien. Heureusement que j’ai l’écriture.

 

Pourriez-vous nous dire quelques mots sur Amie ?

C’était une fille très tonique. Elle a marché à 10 mois, elle faisait de la danse, toujours très « speed ». Quand elle est morte, sa mère a dit : « Je comprends pourquoi elle était pressée. » Elle était aussi une lectrice boulimique. Elle voulait être journaliste ou avocate. J’essaie d’imaginer comment elle aurait abordé les choses aujourd’hui : ce sont les professions que l’on voit le plus pendant les audiences. Ça me rend exigeant vis-à-vis des uns et des autres.

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